Benoît Poelvoorde "n'aime pas les réseaux sociaux"

  • Copié
avec Emmanuelle Patry , modifié à
Chaque jour, personnalités d'Europe 1 et invités se succèdent dans la Social Room. Benoît Poelvoorde, à l'affiche du film "Le Tout Nouveau Testament", en salle mercredi avec Europe 1, a répondu à vos questions. 
INTERVIEW

Benoît Poelvoorde s'est prêté au jeu des questions-réponses avec les internautes, mercredi, depuis la toute nouvelle Social Room d'Europe 1, inaugurée le 26 août dernier. L'acteur, en ce moment à l'affiche du Tout Nouveau Testament, dont Europe 1 est partenaire, a notamment évoqué ses rapports méfiants avec les réseaux sociaux et plus généralement avec le "vèbe".

Qu'on se le dise, Benoît Poelvoorde n'a pas de page Facebook. Pas plus que de page Twitter. "Je n'ai rien (qui permette) les discussions webiennes !", annonce-t-il en guise de préambule. "Si des gens se font passer pour moi, ça n'est pas moi, je vous assure", confie l'acteur qui se décrit, pour ceux qui n'auraient pas saisi, comme "un dinosaure de la missive".

Vous n'êtes pas sur Twitter, pourquoi ?

"Ce qui me fait peur… Je n'aime pas l'idée qu'on ne réfléchisse pas aux mots qu'on utilise", explique Benoît Poelvoorde. "Si vous écrivez quelque chose, c'est un acte décidé, et les mots ont beaucoup d'importance, donc lus dans un contexte (comme celui-là)... Je trouve que c'est très dangereux", précise encore l'acteur qui craint notamment les "phrases qui peuvent blesser…"

"Ce système favorise une certaine paresse du sens". Benoît Poelvoorde va même plus loin. Il "n'aime pas les réseaux sociaux" en général. "Si on vous donne le temps d'écrire, vous n'avez aucune excuse si vous envoyez des phrases idiotes, parce qu'on vous demande simplement de prendre le temps de l'écrire et je trouve que ce système favorise une certaine paresse du sens. Donc je n'aime pas ça, comme je n'aime pas les réseaux sociaux. Bien sûr, vous allez me dire, il y a eu les révolutions arabes, mais on peut faire la même chose pour une dictature. En six heures, on peut vous faire passer un message. Je pense que c'est très dangereux et donc je préfère ne pas en faire partie."