Au festival Interceltique de Lorient, "beaucoup plus d'avenir que de passé"

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© MIGUEL MEDINA / AFP
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Pierre-Baptiste Vanzini , modifié à
La 47e édition du Festival Interceltique de Lorient, qui a débuté samedi, met à l'honneur l'Ecosse.

Place au biniou et aux bagadoù ! Samedi s’est ouverte la 47e édition du festival Interceltique de Lorient, consacré à la culture celte et à ses musiques. Des musiques qui nous viennent du fond des âges mais que les organisateurs du festival prennent un soin tout particulier à rattacher à la création contemporaine.

"Loin d'être un musée". Du Festival Interceltique on retient souvent l’image de la grande parade, avec ses danseurs en costumes traditionnels, mais depuis des années Lisandro Lombardia, directeur des festivités, met un point d’honneur à faire découvrir aux visiteurs la modernité des musiques celtes : "Pourquoi le festival est actuel ? Parce qu’il y a tout une génération de jeunes qui y adhèrent, ici et ailleurs, qui partent d’une tradition vers la liberté de création", explique -t-il au micro d’Europe 1. "Le festival est loin d’être un musée, nous disons toujours que nous avons beaucoup plus d’avenir que de passé".

Trois cent Écossais. Pour l’édition 2016, c’est l’Ecosse qui est à l’honneur. Une nation représentée en force avec, dans ses rangs, énormément de jeunes talents. "Trois cent personnes sont venues d’Ecosse uniquement pour être présentes au festival. Vous avez une très grande diversité, du tout à fait traditionnel au plus haut sommet de la musique contemporaine, en passant par la musique populaire écossaise d’aujourd’hui", détaille Fiona Campbell, directrice de l’association de chants et de musiques traditionnels d’Ecosse.

Et pour ceux qui ne jurent que par la tradition, pas de panique, les fest-noz et autres danses folkloriques sont toujours au programme.