Alex Vizorek : "J'ai peur de la responsabilité que représente un enfant, je suis pédophobe"

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Ugo Pascolo , modifié à
Alex Vizorek dévoile sur Europe 1 qu'il a une peur bleue de la responsabilité qu'engendre un enfant. Ironie de l'histoire, dans son premier rôle sur les planches, il campe un père absent. 
INTERVIEW

"J'ai peur de la responsabilité que représente un enfant, je suis pédophobe". Invité du Club de l'été d'Europe 1 mercredi, Alex Vizorek, comédien, humoriste et animateur belge revient sur le rôle qu'il tiendra à la rentrée, au Théâtre du Gymnase, dans l'adaptation sur les planches du film Trois hommes et un couffin. Il interprètera le rôle campé en 1985 par André Dussolier : un père absent. 

"Je m'assume très facilement comme pédophobe". "C'est tellement drôle que la première pièce qu'on me fasse jouer ce soit un père démissionnaire, en plus Dussolier joue le rôle d'un père qui n'est pas là et qui voyage beaucoup", lance Alex Vizorek au micro d'Europe 1, faisant référence au personnage de Jacques, steward toujours entre deux aéroports qui accepte de transporter un mystérieux paquet se révélant être un bébé. "Je ne sais pas si Coline Serreau [réalisatrice du film et metteur en scène de l'adaptation au théâtre, ndlr], m'a choisi pour le rôle à cause de ma pédophobie, elle ne me l'a pas encore dit ça". 

"Je m'assume très facilement comme pédophobe. Pour un Belge, s'est assez rare", blague l'humoriste. "Je n'ai pas spécialement envie d'avoir un enfant, sauf un petit de 15 ans qui est au centre de formation du Real Madrid", renchérit ce fan de foot au lendemain de la défaite de la Belgique face à la France.

"J'ai vu beaucoup de célébrités françaises sur les planches bruxelloises". Autre clin d’œil de l'histoire, lorsqu'il était adolescent Alex Vizorek a déjà rencontré Michel Boujenah, André Dussolier et Roland Giraud, qui jouent tous les trois dans le film. "Entre 12 et 14 ans, j'allais beaucoup au théâtre pour avoir des autographes. J'en ai beaucoup et j'ai rencontré des gens avec lesquels je travaille aujourd'hui. Il y avait sans doute un tropisme de la célébrité et il m'a fallu du temps pour comprendre que c'était le métier qui m'intéressait", dévoile-t-il. "J'ai donc vu beaucoup de stars françaises sur les planches bruxelloises".