Coupe du monde : "Le problème avec Deschamps, c'est qu'il change tout le temps"

Didier Roustan et Francis Lalanne ont débattu de l'animation offensive des Bleus dans Y'a Pas Péno.
Didier Roustan et Francis Lalanne ont débattu de l'animation offensive des Bleus dans Y'a Pas Péno. © Europe 1
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Thibaud Le Meneec , modifié à
Avant le France-Pérou de jeudi à 17 heures, Didier Deschamps a annoncé qu'il allait modifier son système de jeu pour passer d'un 4-3-3 à un 4-2-3-1.

Et "DD" décida de revenir aux fondamentaux. Après le 4-3-3 peu efficace aligné contre l'Australie (2-1 et une animation offensive défaillante), le sélectionneur des Bleus va revenir contre le Pérou, jeudi, au 4-2-3-1 qu'il a souvent utilisé lors des éliminatoires de cette Coupe du monde.

Dembélé, Mbappé et Griezmann sans automatismes ? "La France n'aime pas faire le jeu, contre l'Australie tu ne pouvais pas t'attendre à quelque chose de très cohérent avec trois joueurs les uns sur les autres en attaque et pas d'automatismes ensemble. Là, les absents contrairement à la formule, ont eu raison", analyse Didier Roustan à propos de ce changement de tactique dicté par les performances en demi-teinte de Corentin Tolisso et Ousmane Dembélé, entre autres. 

À la place, Blaise Matuidi et Olivier Giroud font leur retour dans l'équipe titulaire. "Pourquoi pas, mais le problème avec Didier Deschamps, c'est qu'il change tout le temps. Blaise Matuidi, c'est comme un troisième milieu de terrain déguisé puisqu'il va faire le piston avec l'attaque. C'est l'équivalent de Mbappé sur le côté droit. Il l'a déjà été avec Laurent Blanc, avec Unai Emery et Massimiliano Allegri", explique le consultant dans Y'a Pas Péno.

Entendu sur europe1 :
Si les Péruviens attaquent, c'est bon pour nous, ils vont libérer des espaces que nos attaquants adorent

"Le pari que fait Didier Deschamps, c'est que les Péruviens vont attaquer et l'équipe de France est plus à l'aise avec ces équipes-là", observe Francis Lalanne, invité de l'émission mercredi. "Si les Péruviens attaquent, c'est bon pour nous, ils vont libérer des espaces que nos attaquants adorent. Je pense qu'ils vont se jeter sur nous, ils vont sonner la charge. Il y a deux solutions : soit ils gardent leur sang-froid, attendent et jouent en contre-attaque, soit ils font du hourra-football et attaquent, et à mon avis ils sont morts." Premiers éléments de réponse jeudi, à partir de 17 heures.