Coupe du monde : cinq choses à savoir sur France-Australie

  • Copié
Thibauld Mathieu , modifié à
Les Bleus font leur entrée en lice en Coupe du monde samedi, à midi, contre l'Australie. L'équipe, a priori la plus faible du groupe C.

C'est parti ! Samedi, les Bleus font leur grands débuts en Coupe du monde, face à l'Australie (midi, 13h heure locale). Malgré sa jeunesse, l'équipe de France part clairement favorite à Kazan, mais devra se méfier des "Socceroos", dirigés depuis peu par le Néerlandais Bert van Marwijk et auteurs d'une bonne préparation.

Les deux équipes invaincues en préparation. Avec deux victoires en deux matches, les Australiens ont parfaitement préparé leur Mondial, en écrasant d'abord la République tchèque à Prague (4-0), premier succès hors de leurs bases depuis 2016, puis en venant à bout de la Hongrie (2-1). C'est donc au meilleur de leur forme qu'ils ont posé leurs valises en Russie.

Côté bleu, le bilan légèrement plus nuancé : les victoires contre l'Irlande (2-0) et l'Italie (3-1) ont été particulièrement satisfaisantes, quand le match nul face aux États-Unis (1-1) a laissé un goût amer aux hommes de Didier Deschamps. D'autant que la "Team USA" était censée présenter un profil similaire à celui de l'Australie…

Un bilan en faveur des Bleus. Les deux sélections se sont rencontrées à quatre reprises dans l'histoire. À la clé, deux victoires tricolores pour un match nul et une défaite, lors de leur unique confrontation en compétition officielle. C'était en Coupe des confédérations, en 2001. Les Bleus s'étaient inclinés 1-0... Avant de se consoler avec le trophée, quelques jours plus tard.

Plus récemment, en octobre 2013, le Parc des Princes avait assisté à la démonstration des Français (6-0). Outre Franck Ribéry et Karim Benzema, Olivier Giroud avait participé à la fête en marquant un doublé.

L'Australie, sauce hollandaise. Depuis, l'Australie a bien changé. Nommé sélectionneur juste après la débâcle parisienne, Ange Postecoglou a d'abord qualifié le pays pour la Russie, avant de faire ses valises en novembre dernier, à la surprise générale. Après Guus Hiddink en 2006 et Pim Verbeek quatre ans plus tard, la Fédération a encore choisi un Néerlandais pour guider les Socceroos en Coupe du monde. Et pas n'importe lequel : Bert van Marwijk, qui avait lui aussi trouvé le chemin vers le Mondial avec l'Arabie saoudite, a été désigné en janvier.

Son CV parle pour lui. La plus belle ligne ? Une finale de Coupe du monde avec les Pays-Bas en 2010 (défaite 1-0 contre l'Espagne). Mais là où Didier Deschamps est en poste depuis près de six ans, le technicien de 66 printemps, secondé par son ancien joueur Mark van Bommel, n'a eu que quatre matches pour bâtir son groupe.

L'équipe de France la plus jeune depuis 1930 ? Des 23 retenus par Didier Deschamps, seuls six joueurs de l'équipe de France ont déjà goûté à la Coupe du monde. Parmi eux, Olivier Giroud et Blaise Matuidi. Mais ni l'attaquant de Chelsea, ni le milieu de terrain de la Juve ne devraient être titularisés samedi, d'après les premières indiscrétions sur la première composition des Bleus cette semaine.

Aux côtés de Kylian Mbappé (19 ans), Ousmane Dembélé (20 ans) ou encore Corentin Tolisso (23 ans), le capitaine Hugo Lloris (31 ans) sera d'ailleurs le seul trentenaire sur la pelouse côté tricolore.

Les "Socceroos" sans leur légende. À l'opposé, l'Australien le plus célèbre a lui 38 ans. Meilleur buteur de l'histoire de la sélection (50 buts en 105 matches), Tim Cahill devrait pourtant être cantonné au banc, comme ce fût le cas lors des matches de préparation.

Le joueur de Milwall, en deuxième division anglaise, pourrait toutefois sortir du banc en cours de match. Et rejoindre au panthéon du football le Brésilien Pelé et les Allemands Uwe Seeler et Miroslav Klose, buteurs lors de quatre éditions de la Coupe du monde. Pour cela, il lui faudra marquer. Les Bleus comptent bien l'en empêcher.