Voilà un chef d’entreprise qui a tout compris. Bien que leur bruit l'insupporte, José Pecci n’a pas hésité à investir dans ces longues trompettes en plastique. Ce Toulousain a créé un site Internet sur lequel il vend des vuvuzelas et ça marche !
"Je fais six ventes à la minute", explique-t-il fièrement :
Si les trompettes assourdissent les spectateurs de la Coupe du monde de football en Afrique du sud, les importateurs, eux, commencent à se bousculer en France pour prendre la vague des commandes qui enfle sur internet.
"Tout de suite de la folie"
"Il y a dix jours j'ai conclu un contrat avec des entreprises de Canton et Hong Kong, et nous tournons déjà à 10.000 commandes tous les 4 jours", explique José Pecci, patron d'une petite entreprise de la banlieue toulousaine AGM-Tec, spécialisée dans les produits hi-tech et les gadgets.
"Il y a dix jours j'étais seul, mais quand on est importateur on est réactif", ajoute ce Toulousain qui ne s'étonne pas de voir les sites de vente se multiplier. Chez Funfrance, à Beauchamp, Jean-Philippe Labeille, gérant de cette petite entreprise spécialisée en événements et articles festifs déclare : "j'ai commencé il y a trois jours, pour voir, mais cela a été tout de suite de la folie, j'ai une commande de 5.000 pour une kermesse en Vendée, et je reçois 1.000 commandes par jour".
10 euros pièce
L'un et l'autre vendent leur trompette en plastique autour de 10 euros pièces "car il faut faire vite, les faire venir par avion, le transport et l'emballage coûtent cher", selon José Pecci. Les vuvuzelas "françaises" ne mesurent pas un mètre comme les plus grandes des stades sud-africains, plutôt 60 à 70 centimètres, parfois en deux parties, et sont loin de revendiquer les 130 décibels qui assomment les commentateurs sportifs de la coupe du monde. mais elles font quand même du bruit...