A la recherche de nutrinautes

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Europe1.fr (avec agences)
Seuls 130.000 internautes sont inscrits à l’étude NutriNet-Santé. Il en manque encore 370.000.

Un an après son lancement, 131.342 internautes se sont inscrits au programme de recherche national sur les comportements alimentaires des Français et baptisé NutriNet-Santé. Cette étude programmée sur cinq ans a pour objectif de recruter un demi-million de "nutrinautes".

Les chercheurs ont donc besoin de 368.658 internautes acceptant de répondre, via internet, à des questionnaires sur leur alimentation, leur activité physique, leurs poids et taille. Mais surtout qu’ils s’engagent à le faire sur cinq ans. Car la principale difficulté que rencontrent les scientifiques est que certains inscrits se sont arrêtés de compléter les questionnaires régulièrement.

L’objectif de cette étude est de mieux comprendre les comportements alimentaires des Français. Les chercheurs souhaitent déterminer dans quelle mesure certaines habitudes alimentaires renforcent les risques de souffrir de certaines pathologies, notamment des cancers et des maladies cardiovasculaires.

Les nutrinautes, majoritairement des femmes

A ce stade, 75% sont des femmes, 46% ont plus de 45 ans, 61% occupent un emploi, 16,4% sont retraités, 7,8% étudiants, 6% chômeurs et 6% sont au foyer. La répartition géographique des inscrits est proche de celle de la population française : 21,5% vivent en Ile-de-France, 10,4% en Rhône-Alpes, 8,2% en PACA, 5,7% en Pays de la Loire, 5,6% en Bretagne, 4,9% en Nord-Pas de Calais et Aquitaine, 4,6% en Midi-Pyrénées, 4,4% en Languedoc-Roussillon.

Caen est la ville de plus de 100.000 habitants comptant le plus de nutrinautes –selon un calcul rapportant au nombre d'habitants adultes -. Elle est suivie de Dijon, Rennes et Nancy. Pour les villes de moins de 100.000 habitants, le palmarès est essentiellement constitué de villes d'Ile-de-France avec en tête Issy-les-Moulineaux et Clamart, toutes deux dans les Hauts-de-Seine.