Voyage dans le temps au cinéma

  • Copié
Europe1.fr (avec AFP) , modifié à
L'Illusionniste rend un hommage nostalgique à Jacques Tati et les Bébés regardent vers l'avenir.

L'illusionniste, film d'animation de Sylvain Chomet.

Tiré d'un scénario original écrit par Tati de 1956 à 1959, L'Illusionniste met en scène un prestidigitateur dont les tours de magie ne font plus recette, sur les scènes de music hall envahies par le rock'n roll, à la fin des années 1950. En butte à l'indifférence du public, il part se produire sur la côte ouest de l'Ecosse où il rencontre Alice, une naïve jeune fille. Le prestidigitateur sur la paille tente de lui offrir le luxe dont elle rêve, tandis que les gloires déchues de la scène, clown, trapézistes ou ventriloque, finissent à la rue.

Bébés, documentaire de Thomas Balmès.

Imaginé par Alain Chabat, cet étonnant documentaire raconte la première année de quatre bébés, vivant au Japon, en Namibie, en Mongolie et aux Etats-Unis. Il vise à montrer l'universalité de l'enfance. Ponijao, de la tribu Himba en Namibie, Hattie aux États-Unis, Mari au Japon et Bayarjargal en Mongolie, ont été filmés, ainsi que leurs familles, par Thomas Balmès pendant un an.

L'agence tous risques, de Joe Carnahan avec Liam Neeson, Bradley Cooper, Jessica Biel.

Spécialiste des missions impossibles, l'Agence tous risques réunit quatre ex-Marines, chargés d'une mission classée top-secret destinée à les piéger. Jetés en prison pour un crime qu'ils n'ont pas commis, ils s'échappent et tentent de restaurer leur réputation en confondant les coupables.

Fatal, de et avec Michael Youn.

Fatal Bazooka, rappeur "bling bling et hardcore" est forcé de prétendre avoir grandi dans un ghetto, alors qu'il est né dans un petit village de Savoie, au coeur des Alpes.

Année bissextile, de Michael Rowe (interdit aux moins de 16 ans).

Ce huis-clos tourné dans le décor unique d'un appartement, met en scène deux solitaires qui font connaissance par hasard. Après une longue série d'aventures sans lendemain, plongée dans un terrible manque affectif, Laura croise la route d'Arturo. Très vite, une intense relation sado-masochiste s'installe. Dans une promiscuité pesante, servie par une photographie blâfarde et presque envoûtante, le spectateur assiste à des scènes crues mais filmées avec retenue, où plaisir, douleur et au final, amour, se succèdent. Année bissextile a reçu le prix de la Caméra d'or du meilleur premier film à Cannes.