Romain Duris libre, et Sean Penn piégé

© UGC Distribution/Europacorp
  • Copié
Aurélie Frex avec AFP , modifié à
SORTIES CINE - L’homme qui voulait vivre sa vie et Fair Game sortent en salles.

Fair game, de Doug Liman, avec Sean Penn et Naomi Watts

Le dernier film du réalisateur de La mort dans la peau est inspiré d’une histoire vraie. Valerie Plame, interprétée par Naomi Watts, est agent au département de non-prolifération des armes de la CIA, et enquête sur l’existence d’armes de destruction massive en Irak. Son mari, Joe Wilson (Sean Penn), est de son côté chargé de vérifier la rumeur d’une vente d’uranium par le Niger à l’Irak. Même si cette information se révèle fausse, le gouvernement américain l’utilise pour justifier son offensive en Irak, en mars 2003. Quand Wilson décide de révéler au New York Times, trois mois plus tard, qu'aucune arme de destruction massive n’a été découverte en Irak, l’administration Bush le trahit. Elle révèle alors l’identité de son épouse au Washington Post, détruisant par la même la couverture de la jeune femme et sa famille.

L'homme qui voulait vivre sa vie, d'Eric Lartigau, avec Romain Duris et Catherine Deneuve

Eric Lartigau, réalisateur de Prête-moi ta main, sorti en 2006, change de registre. Adaptation libre du best-seller de Douglas Kennedy, son dernier long-métrage raconte l’historie de Paul Exben, interprété par Romain Duris. Ce brillant avocat vit dans une banlieue parisienne huppée, avec sa femme et ses deux enfants. Sa vie bascule le jouir où son épouse lui annonce qu’elle souhaite le quitter. Il fuit alors Paris pour la Bretagne, et sa route le mène jusqu’au Monténégro, où il tente de donner un sens à sa vie à travers la photographie.

Buried, de Rodrigo Cortes avec Ryan Reynolds

Claustrophobes, s’abstenir. Buried, littéralement "enterré", est un long-métrage déconseillé au public sensible. Paul Conroy (Ryan Reynolds) est un camionneur américain kidnappé en Irak. Ses ravisseurs l'enferment vivant dans un cercueil. Il n’a avec lui, en tout et pour tout, qu’un briquet, un stylo et un téléphone. On lui donne le temps d’un film - 90 minutes - pour réunir l’argent de la rançon. Un film doté d’un suspense haletant, qui sonne comme un défi.

La Princesse de Montpensier, de Bertrand Tavernier avec Mélanie Thierry

France, 16e siècle. Marie de Mézières (Mélanie Thierry) est une jeune et belle jeune femme élevée au couvent. Elle épouse le prince de Montpensier, mais celui-ci la délaisse, sur ordre de Charles IX, pour combattre les protestants. Marie est alors confiée au comte de Chabannes (Lambert Wilson), qui doit parfaire son éducation. Elle doit notamment combattre son désir pour son cousin Henri de Guise interprété par Gaspard Ulliel. Le comte de Chabannes, puis le duc d’Anjou succombent à ses charmes.

Jackass (3D), de Jeff Tremaine avec Johnny Knoxville

Les "crétins" de Jackass reprennent du service. Pour la première fois, les spécialistes des gags idiots se déclinent en trois dimensions. Au programme: jet-ski dans la piscine, roller avec un bison, tests de super-glu, batailles de nains... A ne surtout pas imiter.

Draquila, l'Italie qui tremble, documentaire de Sabina Guzzanti

La journaliste Sabina Guzzanti a enquêté sur la gestion de la catastrophe de l’Aquila par le gouvernement italien. Le 6 avril 2009, la capitale des Abruzzes était dévastée par un tremblement de terre, qui avait fait 309 morts. Sa reconstruction a été intégralement confiée à un organisme parallèle aux institutions publiques, la Protection civile. Censé porter secours et assistance aux populations, cet organisme est constitué d'hommes proches du pouvoir, qui obtiennent de l'argent public sans en contrôler l'usage. Un constat symptomatique du système Berlusconi, selon la réalisatrice.