Mercredi, c’est "Business and the City"

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Aurélie Frex
Le business autour du film Sex and the City 2, qui sort mercredi, est encore une fois gigantesque.

Déjà, lors de la sortie de Sex and the City, le film, en 2007, le défilé de mode permanent offert par les actrices en avait agacé plus d’un. Pour le 2e volet de l’adaptation au cinéma de la série culte, qui sort mercredi en France, c’est rebelote. Avec un budget costumes estimé à plus de 10 millions de dollars, le célèbre quatuor de new yorkaises branchées fait à nouveau le bonheur des marques de vêtements, téléphones portables et voitures, qui apparaissent dans le film.

Une aubaine pour les marques

Aux Etats-Unis, Sex and the City est souvent surnommé par la presse le "Super bowl des femmes". Une référence à l’impatience des téléspectatrices, qui ont été nombreuses à acheter leurs places à l’avance pour voir le film dès sa sortie, mais aussi et surtout aux recettes publicitaires du film. Les producteurs ont signé des contrats avec huit grandes marques, dont Mercedes Benz, qui bénéficie d'une grande visibilité à l'écran.

Regardez la bande-annonce du film :

Mais Sex and the City, c’est surtout une histoire de mode. L’une des marques les mieux mises en avant par le film est Chanel. Sarah Jessica Parker, alias Carrie Bradshow, y porte une robe argentée de la marque française, estimée à 47.190 dollars (38.000 dollars). Une très belle vitrine pour le placement de produits, dont le prix reste inaccessible aux spectatrices du film.

Ca n’est pas le cas des chaussures que porte Carrie sur une des affiches du film. Ces "strappy sandals" signées Vivienne Westwood, et qui ne devaient à la base être portées que pour le défilé printemps-été 2009 de la créatrice anglaise, seront finalement mises en vente très prochainement, à 600 euros la paire. La raison ? Un nombre très important de demandes de la part de fans.

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Les marques de chaussures peuvent dire merci à "SATC". Le personnage principal de la série étant une fan de chaussures, les créateurs ont largement bénéficié de la visibilité que leur a offert la série. Et le plus grand gagnant d’entre eux, c’est Manolo Blahnik. L’Espagnol, à la tête d’une marque de chaussures de luxe depuis 1971, a même récemment déclaré dans une interview que la série lui avait permis de sauver son entreprise, désormais mondialement connue. Manque de chance, Carrie a désormais troqué ses Blahnik pour des Louboutin…