Twingo 3e génération : retour aux sources

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Pierre de Vilno et Noémi Marois , modifié à
AUTO - Renault a présenté sa nouveauté de la rentrée, sa Twingo 3e du nom, avec un moteur à l’arrière. 

Elle s’est fait remarquer au salon de l’auto de Genève en mars 2014. Elle brillera de mille feux au Mondial de l’automobile de Paris en octobre prochain. Elle, c’est la Twingo, troisième du nom, qui est en vente depuis le 1er septembre. Renault propose sa nouveauté de la rentrée à partir de 10.800 euros (15.600 euros pour la version spéciale "édition one"). Europe 1 a pu essayer cette nouvelle petite citadine.

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Ça se bonifie avec le temps. Avec une Twingo 2 pas particulièrement réussie, la Twingo 3 ne pouvait faire que mieux. L’édition 2007 n’avait pas marqué les esprits. Celle de 2014 est plus courte de 10 cm et plus grande à l’intérieur de 33 cm. Comptez cinq portes contre trois auparavant et beaucoup de rangements.

Tourner le volant avec un doigt, presque. Afin de maximiser l’espace intérieur, les ingénieurs de Renault ont décidé de placer le moteur à l’arrière. Ça marche et ça permet aussi de libérer de la place pour les roues avant. Résultat, manier la Twingo 3 demande moins d’efforts.

Le coffre est-il donc à l’avant comme dans une Coccinelle ? Eh non ! Il reste à l’arrière, puisque le moteur a été abaissé pour laisser de la place de rangement. 

Deux moteurs au choix. Par rapport aux nouvelles normes européennes, le diesel n’est pas rentable sur un petit modèle. Vous aurez donc le choix entre deux moteurs essence. L’un de 70 chevaux pour les citadins à 100% et celui de l’"édition one" de 90 chevaux turbo, pour tous les usages.

"Un passé présent qui m’a beaucoup plu". Pierre de Vilno, journaliste Europe 1, a testé la Twingo 3 et il parle de "saut dans le temps" : "elle est l’étrange compil' entre les R5 et 4L de l’époque. Les vitres arrière avec le loquet, ça c’est la 4L. Les hanches, avec le phare arrière en long, c’est la R5. Même avec les couleurs, jaune poussin, bleu layette, rouge cerise, on se croirait dans les seventies. Et en même temps, c’est un saut dans la modernité, avec des systèmes aussi poussés que le correcteur de trajectoire, le smartphone que vous branchez pour le multimédia mais aussi pour la navigation et pour recevoir des informations de la voiture. Bref, un passé présent qui m’a beaucoup plu".

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