Veolia : Matignon dément une tentative d'éviction du PDG

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Antoine Frérot serait menacé d'être remplacé à la tête du groupe de services collectifs par David Azema, un haut fonctionnaire du ministère de l'Economie...

Matignon a réagi vendredi aux informations de presse évoquant une possible éviction d'Antoine Frérot de la présidence de Veolia Environnement. Le gouvernement n'intervient pas dans le choix des dirigeants des entreprises privées, a-t-on déclaré jeudi à Matignon, à propos de cette supposée nouvelle tentative de putsch. Selon le site internet du 'Point', plusieurs membres du conseil d'administration de Veolia se sont réunis en début de semaine, en toute discrétion, dans un restaurant parisien, pour préparer la destitution d'Antoine Frérot et son remplacement par un haut fonctionnaire de Bercy... Trop intransigeant ? L'hebdomadaire ajoute que le groupe Dassault, qui possède moins de 6% du capital de Veolia, aurait convaincu plusieurs administrateurs de placer à la tête du groupe David Azema, l'actuel patron de l'Agence des participations d'Etat. De son côté, l'Etat, qui serait agacé par l'intransigeance d'Antoine Frérot dans le dossier SNCM, ne s'opposerait pas non plus au remplacement du PDG. Pas une première Depuis le départ pour EDF de l'ancien patron, Henri Proglio, les opérations de déstabilisation se sont succédé au sein du géant du traitement des eaux... En février 2012, Antoine Frérot avait déjà échappé de peu à une première tentative de putsch. A l'époque, le clan Dassault et plusieurs administrateurs historiques avaient soutenu Jean-Louis Borloo, l'ancien ministre de l'Ecologie, pour l'évincer... Depuis, d'autres noms ont circulé, dont celui de Jean-Pierre Denis, un ancien de Veolia, actuellement président du Crédit Mutuel Bretagne, de Jacques Veyrat, ex-patron du groupe Louis Dreyfus, ou encore de Pierre Blayau, finalement nommé au conseil de surveillance d'Areva.