Jérôme Cahuzac repasse sur le gril des parlementaires à 17h15

  • Copié
www.boursier.com , modifié à
L'ex-ministre du Budget va être entendu une nouvelle fois par la commission chargée de faire toute la lumière dans le "dossier Cahuzac"...

Jérôme Cahuzac passera une nouvelle fois sur le gril à 17h15 aujourd'hui... L'ex-ministre du Budget sera ré-entendu par la commission parlementaire chargée de faire la lumière sur cette affaire. Cette nouvelle audition doit notamment permettre de savoir s'il a passé sous silence sa présence lors d'une réunion à l'Elysée le 16 janvier dernier, en présence de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault. De quoi éveiller des soupçons, notamment chez Charles de Courson, le président UDI de la commission, qui a estimé que François Hollande était au courant des doutes pesant sur son ancien ministre du Budget, qui a finalement admis avoir dissimulé des comptes en Suisse. Ces allégations ont été rejetées en bloc par le gouvernement et Pierre Moscovici a fait savoir dans la foulée qu'il adressait à Charles de Courson un courrier répondant point par point à ses allégations. "Je ne suis plus en colère" "Ce que je crois très important, c'est que la commission d'enquête, collectivement - parce qu'elle n'a pas qu'un président, elle a une trentaine de membres - puisse tire les leçons de tout ça", a déclaré le ministre de l'Economie au micro d'Europe 1 mardi matin. "Je n'ai aucune intention de polémiquer avec le président de la commission d'enquête", a-t-il poursuivi, alors que c'est lors de son audition la semaine dernière qu'ont germé les doutes sur cette fameuse réunion à l'Elysée. "Je crois simplement qu'il serait prudent, qu'il serait aussi convenable qu'il attende que cette commission ait achevé ses travaux et qu'il tienne compte aussi du jugement de ses pairs, c'est mieux." "Je ne suis plus en colère puisque je me suis exprimé", a confié Pierre Moscovici. Pourtant à ses yeux, "il est étrange que des propos qui ont été tenus le 5 avril, donc avant la commission d'enquête, soient inchangés après trois mois d'enquête et qu'on ne tienne aucun compte des déclarations que tel ou tel peut faire, en l'occurrence moi-même".