JO-Biathlon : les reports, ça coûte cher

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avec Bérengère Bonte, à Sotchi , modifié à
ARGENT - L'entraîneur national de l'équipe de biathlon explique les effets des reports.

Dimanche à 16h00, puis lundi à 7h00, puis lundi à 13h00. Et enfin mardi à 11h30. La dernière épreuve individuelle de biathlon chez les hommes, la mass start (départ en ligne), qui peut permettre à Martin Fourcade d'être triple médaillé d'or, n'a cessé d'être reportée. Si les athlètes doivent gérer l'attente - ça n'a pas l'air de perturber la star du biathlon français - et la perte d'énergie qui en découle, ces multiples reports sont également coûteux en... fart, ce revêtement spécifique appliqué sous les skis afin d'en améliorer le glissement et l'adhérence.

"A peu près 2.000 ou 3.000 par fartage"

"Les techniciens sont là depuis 6h du matin, ils préparent des skis, on leur dit que ça va partir et finalement, ça ne part pas", explique Siegfried Mazet, entraîneur de l'équipe de France de biathlon. "Ils doivent donc encore attendre et préparer à nouveau des skis. Finalement, tout ça, ça a un coût. On met pas mal de produits de fartage sur les skis, donc c'est de l'argent qu'on brûle, sachant que ça coûte à peu près à chaque fois 2.000 ou 3.000 euros par fartage, sur la totalité, au bout de deux jours, on a cramé 5.000 euros et on n'a rien fait." En espérant que ça en vaille le coût, mardi, lors de la mass start...

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