Mais que reste-t-il à Armstrong ?

Lance Arsmtrong est en train de perdre tous ses sponsors.
Lance Arsmtrong est en train de perdre tous ses sponsors. © REUTERS
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DOPAGE - Après le rapport de l'Usada, les sponsors le lâchent. Lesquels ont choisi de rester ?

Lance Armstrong est de plus en plus seul. Après le rapport rendu par l'agence américaine antidopage (Usada), les sponsors de l'ancien cycliste américain le lâchent les uns après les autres. Mercredi, Nike, a abandonné le premier. Puis le fabricant des cycles Trek et le brasseur Anheuser-Busch l'ont imité. L.A. compte-t-il encore quelques soutiens ?

CEUX QUI L'ONT DÉJÀ QUITTÉ

Nike. Si Tiger Woods l'infidèle et le basketteur Kobe Bryant, accusé de viol en 2003, ont pu conserver le soutien de l'équipementier américain, Armstrong n'a pas eu cette chance. Mercredi, Nike a mis un terme à un partenariat vieux de 16 ans. Une fin très symbolique puisqu'en 2004, Livesrtong (la fondation de Lance) et Nike avaient lancé le bracelet jaune en faveur de la lutte contre le cancer. Un emblème vendu à 80 millions d'exemplaires.

Trek. Le fabricant des cycles Trek n'aura pas tenu longtemps. Moins de 24 heures après le retrait de Nike, la maison Armstrong a perdu un deuxième pilier. C'est Trek qui a conçu les vélos sur lesquels l'Américain a fait la loi dans le peloton. Leur partenariat remontait à 1998. Petite anecdote, le site officiel de L.A. a du mal à suivre les défections. Sur la page de ses sponsors, le logo de Trek est encore visible…

Sponsors

Anheuser-Busch. Depuis fin 2009, Armstrong était le porte-drapeau du gigantesque brasseur Anheuser-Busch. Là aussi, le partenariat est terminé.

Livestrong. Ce n'est pas un sponsor mais c'est sans doute la défaite la plus lourde pour le coureur américain. Deux jours seulement début des festivités marquant le 15e anniversaire de sa fondation, il a été contraint de s'en éloigner. "Pour épargner à la fondation les effets négatifs liés à la controverse entourant ma carrière cycliste, je mets fin à mes fonctions de président", a-t-il expliqué dans un communiqué.

CEUX QUI VONT BIENTÔT LE FAIRE

FRS. Après trois défections, la liste pourrait bien s'allonger dans les jours qui viennent. Selon le Wall Street Journal, la société de boisson énergétique FRS aurait déjà quitté ou envisagerait de quitter le navire Armstrong. En tout cas, l'athlète soupçonné de dopage n'apparaît plus sur le site de la marque depuis mercredi soir. Bizarre, bizarre…

Honey-Stinger

Honey Stinger. Toujours selon les informations du Wall Street Journal, la compagnie de nutrition sportive Honey Stinger devrait arrêter son partenariat. Pour l'instant, la marque n'a pas encore retiré les vidéos promotions d'Armstrong sur son site. Une question de jours ?

Oakley. Et la liste s'allonge… Le lunettier Oakley a également indiqué qu'il "évaluait" actuellement le rapport de l'Usada et son partenariat avec Armstrong.

CEUX QUI SONT ENCORE DERRIÈRE LUI

RadioShack. Pour son dernier Tour de France, Lance Armstrong décide en 2010 de courir sous les couleurs de RadioShack. Depuis, la team a conservé son partenariat même si L.A. ne participe plus à la Grande boucle. Après toutes ces accusations, l'équipe britannique Sky s'est engagée mardi soir à licencier tout membre du Team qui refuserait de signer un document dans lequel il jure ne jamais s'être dopé. Sky n'est pas RadioShack mais l'équipe américaine qui sera probablement au départ du prochain Tour de France prendra-t-elle le risque d'être associé au nom d'Armstrong.

Sram, 24 hour Fitness et Johnson. La société de composants de vélo Sram, les équipementiers Johnson et 24 hour Fitness restent pour le moment discrets sur leur "liaison" avec Lance Armstrong mais en aucun cas, elles le soutiennent publiquement.