Loeb a rendez-vous avec l'Elysée

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avec AFP , modifié à
AUTO - Le champion tricolore pilotera la saison prochaine une Citroën C-Elysée en WTCC.

Le 30 juin dernier, Sébastien Loeb remportait la mythique course de côte de Pikes Peak, dans le Colorado, au volant d'une Peugeot 208 Turbo. Quelques semaines plus tard, le nonuple champion du monde des rallyes, âgé de 39 ans, est déjà reparti sur un autre défi : le WTCC, championnat du monde des voitures de tourisme, dont il disputera la saison 2014. Citroën, la marque avec laquelle il a remporté ses neuf couronnes mondiales, a officialisé mardi le modèle avec lequel Loeb disputera ce championnat WTCC : la C-Elysée. Le 18 juillet dernier, l'Alsacien a effectué ses premiers tours de roue au volant du bolide sur le circuit du Val de Vienne, au Vigeant.

"Elle est pas mal"

Citroën C-Elysée de Loeb (930x520)

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"Mon premier sentiment est qu'elle est pas mal", a confié Loeb au quotidien L'Equipe. "C'est toujours préférable que le premier feeling avec la victoire soit bon. Et il l'est." Dotée d'un bloc moteur 1,6 litre turbo comme la DS3, mais de deux et non quatre roues motrices, la C-Elysée WTCC  est la première voiture de course conçue par Citroën pour un championnat international sur circuits.

"C'est une berline du segment C qui s'adresse en priorité aux marchés internationaux à forte croissance tels que l'Amérique latine, le bassin méditerranéen, la Chine ou la Russie", explique Citroën dans un communiqué. "Plébiscitée par les clients, la Citroën C-Elysée dépasse déjà de plus 30% son objectif de ventes initial, avec près de 30.000 commandes enregistrées. Ce choix illustre très concrètement notre volonté d'utiliser la compétition comme soutien actif à notre développement commercial." Citroën a choisi le WTCC car son calendrier est mondial, avec des manches en Amérique latine, au Maroc, en Chine et en Russie.

Un nouveau défi

Propulsé VRP de la marque aux chevrons aux quatre coins de la planète, Sébastien Loeb se voit proposer un drôle de défi, avec un futur équipier expérimenté, lui qui découvre encore la course en circuit, notamment avec McLaren, en FIA GT. "A l'époque (à mes débuts en WRC), je misais toute ma carrière et toute ma vie sur le rallye", insiste-t-il encore dans L'Equipe. "Désormais, ma vie est assurée financièrement. Je ne fais pas du tout du WTCC pour l'argent mais parce que ça me plaît. C'est excitant, si j'y arrive, tant mieux. Si je n'y arrive pas, ça me mettra les boules, mais c'est comme ça." Ça, on peut en être sûr...