JO : le coup de sang de Collet

Vincent Collet s'est accroché avec un journaliste espagnol après la défaite française face à l'Espagne.
Vincent Collet s'est accroché avec un journaliste espagnol après la défaite française face à l'Espagne. © REUTERS
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avec AFP , modifié à
JO - Le coach français a sèchement répondu à un journaliste espagnol en conférence de presse.

Très déçu après la défaite des Bleus en quart de finale du tournoi olympique de basket face à l’Espagne, Vincent Collet a poussé un gros coup de gueule lors de la conférence d’après-match, face à la presse étrangère.

"Pas de leçon à recevoir"

Interrogé par un journaliste espagnol sur les deux fautes antisportives commises par ses joueurs lors d'une fin de match très tendue, Collet a sèchement répondu : "le basket est un sport physique. On ne va pas recevoir de leçons de la part de journalistes espagnols. Vos gars ne font pas de cadeaux sur le terrain, on ne fait pas de cadeaux". Puis le coach des Bleus de demander à son tour au journaliste ce qu'il "avait pensé de la grosse faute de Rudy Fernandez sur Tony Parker en finale du dernier Euro". "Vous n'avez pas de leçons à recevoir de moi, je n'en ai pas à recevoir de vous", a rétorqué le journaliste espagnol. Ambiance…

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"Pourquoi vous me demandez ça ?", a-t-il de nouveau répondu, à un journaliste anglophone cette fois, qui revenait sur le sujet. "Je n'ai pas demandé à mes joueurs de le faire. Je ne peux pas répondre à leur place. Allez leur demander", a-t-il éludé.

"S'ils veulent pleurer, ils peuvent pleurer"

Devant la presse française enfin, Collet a déclaré : "je ne veux pas rentrer dans ce jeu là. (Les medias espagnols) ont beaucoup moins parlé de ce qu'ils ont fait il y a deux jours", en référence au dernier match de poule des Espagnols, perdu de manière très suspecte face au Brésil, histoire d'éviter les Etats-Unis en demi-finales.

Frustrés de caler une nouvelle fois face à l'Espagne mercredi, les Bleus ont terminé la rencontre sur deux fautes antisportives sifflées à Ronny Turiaf, pour un plaquage sur Rudy Fernandez, et Nicolas Batum, pour une faute sur Jose Manuel Calderon.

Regardez la faute de Nicolas Batum :

"Sur la première faute, il (Fernandez) en a rajouté au peu. S'ils veulent pleurer, ils peuvent pleurer", a encore asséné Vincent Collet. Le prochain choc France-Espagne s’annonce pour le moins "caliente".