Savez-vous ce qu'est une "biscotte" ?

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L’action Playstation, le "Nene", le boucher, découvrez notre lexique de termes footballistiques.

"Après une action Playstation du Barça, Xavi adresse un caviar à Messi qui ne l’a pas vendangé. Une demi-heure plus tard, Cristiano Ronaldo évite un tacle de boucher avant de balancer un tomahawk dans la lunette." Et sinon, en français, ça donne quoi ? Ce charabia a bien un sens, mais lequel ? Toutes ces images, que les amateurs de foot connaissent bien, vous les retrouverez souvent dans nos papiers, ainsi que d’autres prix que nous remettrons au gré de nos envies et au fil des matches. En voici la présentation par le menu. Et, n’oubliez pas, pour nous suivre sur Twitter, un seul compte : @E1fr_enshort

Celui qui a bien mérité sa douche : pas besoin de ticket à l’entrée des vestiaires pour prendre sa douche, tout le monde y a droit. Mais certains joueurs qui passent leur temps, les mains sur les hanches, à attendre le ballon, mériteraient parfois de rentrer plus tôt à la maison. Certains, en revanche, ceux qui ont bien mouillé le maillot, qui ont taclé avec fougue, défendu avec cœur et aidé leur équipe sans compter, ont gagné une bonne douche chaude.

Celui qui aurait dû rester chez lui : c’est celui qui essaie tout le temps de dribbler sans réussir un seul crochet, qui ne fait jamais la passe et qui, par-dessus le marché, est doté de deux pieds carrés. Bref, celui qui aurait mieux fait de rester chez lui.

Le "big duel" : comme Di Méco-Ginola à la grande époque des clasicos (ou Pepe et Messi pour les plus jeunes), il s’agit de raconter la bonne vieille histoire de deux hommes qui ne passeront pas leurs vacances ensemble. Le duel comme le verrait le duo "Thierry"-"Jean-Mimi".

Cristiano Ronaldo, 930

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Le geste technique : l’elastico de Ronaldinho, la talonnade aérienne de Javier Pastore, la passe du dos de Ronaldo, le coup du scorpion de René Higuita, celui du crapaud de Galo Blanco… Le football n’est pas un sport de bûcherons et peut se transformer en art nouveau.

La pensée du jour : "l’important, c’est les trois points", "c’est la victoire de l’équipe", "on est tous derrière le coach", "on prend match après match". Toutes les phrases commençant par "A partir de là" ou "Je crois que bon". Et d’autres choses à méditer aussi. Parfois.

L’atout charme : Beckham, Cristiano Ronaldo, Gourcuff, Giroud,… Tous ces modèles capillaires et musculaires pour les hommes. Et tous ces joueurs qui font que, parfois, hommes et femmes ne regardent pas seulement le football que pour la beauté du jeu.

Le loser : un carton rouge dès la cinquième minute, un penalty provoqué sur un tirage de maillot, une occasion en or manquée,… C’est le loser, baby ! Celui qui quitte le terrain la mine déconfite, sans oser croiser le regard de son entraîneur ni de ses supporters.

Le boucher : l’Anglais Vinnie Jones hier, le Néerlandais Nigel de Jong aujourd’hui ou encore Joey Barton, le mauvais garçon de Queens Park Rangers. Ces joueurs-là sont des brutes. Des vraies, comme on les voit parfois dans les films. Mais là, ce n’est pas du cinéma. Leurs coups font mal. Demandez donc à Hatem ben Arfa.

Nene, 930

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Le "Nene" : il se plaint parce qu’on le touche trop, parce que son entraîneur le critique, parce que ses coéquipiers ne lui donnent pas le ballon, parce qu’il veut tirer le penalty. En gros, c’est Nene. Un joueur aussi irritant par son comportement que par son talent.

Le Caliméro : exclu alors qu’il n’a "pas touché", sorti alors qu’il mouillait le maillot, sifflé alors qu’il a tout donné, ce joueur ne méritait pas ça. Pour lui, le monde du foot est "vraiment trop inzuste". Europe1.fr a envie de lui décerner un prix : la coquille d’Or.

Le chant : on abhorre les insultes. Mais on adore l’ironie. Alors, quand le virage bordelais entonne "Janot, si t’es sympa, laisse marquer Ben Khalfallah", on souscrit.

Le tifo : le Mur jaune à Dortmund, le virage sud à Marseille, la Grèce, la Turquie, l’Amérique du Sud… Parfois, le spectacle est davantage dans les tribunes que sur le terrain.

Le people : il se cache en tribune. Ou pas. Il est très connu. Ou pas. Il aime le foot. Ou pas. Mais, samedi soir, il était présent au stade. Et Europe1.fr en short vous le dit.

Manuel Neuer face à l'Angleterre (930x620)

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Le moment où tout a basculé : l’exclusion stupide, le tacle manqué, le changement effectué, le tir dévissé, c’est le fameux tournant du match. Ou à peu près.

La cacahuète : oui, oui, il y a bien de l’arachide dans le football. Et comment ? Une frappe ultra-puissante de 35 mètres qui laisse le gardien figé, ça fait toujours plaisir à voir. Dans la cuisine footballistique, on peut aussi remplacer la cacahuète par une bonne grosse patate ou une praline. Dans un registre plus militaire, une frappe lourde prendra la dénomination de missile tomahawk.

Le caviar : nouveau terme et nouvelle recette. Et oui, on est plutôt du genre gourmand à E1fr_enshort. Là, il s’agit du nec plus ultra des footeux. Si les œufs d’esturgeon se monnayent à prix d’or, surtout avant les périodes de fête, le caviar peut aussi rapporter gros sur gazon. Vous l’aurez compris, il s’agit d’une passe millimétrée, une offrande immanquable, ou plus simplement une passe à 99% décisive.

La biscotte : un petit creux, mais plus rien dans les placards, vous vous rabattez sur le paquet de biscottes. En foot, c’est la même chose. Quand un joueur n’a plus de solution, quand la technique manque, il mise souvent sur le physique. Pour le calmer, l’arbitre peut sortir une biscotte, un carton. Pour les gros mangeurs, on parlera de biscotte Krisprolls pour un carton jaune et de biscotte Heudebert pour l’ultime sanction, le rouge.

La boulette sauce tandoori : comme en cuisine, une boulette trop épicée peut provoquer une indigestion. Dans le foot, quand il s’agit de malbouffe, tout le monde peut s’improviser cuistot d’un soir. Un gardien qui manque une relance, un défenseur qui rate sa passe, un autre qui marque contre son camp, tout est bon pour faire une bonne boulette.

Le Barça maître du monde

L’action Playstation : pour parfaire la panoplie complète du parfait supporter de foot, il faut bien évidemment une console de jeux vidéo. Ben oui, histoire d’imiter les stars qui jouent le samedi, mais en ne risquant aucune blessure, tranquillement installé dans son canapé. Avec une manette dans les mains, on peut réaliser des actions assez fantastiques, des actions à une touche de balle. Quand on parle d’action Playstation, difficile de snober le Barça...