Deschamps : "Lloris a un leadership naturel"

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avec François Clauss et Nicolas Poincaré , modifié à
EQUIPE DE FRANCE - Le sélectionneur des Bleus a réaffirmé sa confiance à Lloris sur Europe 1.

L’intronisation de Patrice Evra en tant que capitaine de l’équipe de France juste avant la Coupe du monde 2010, en lieu et place de Thierry Henry, avait beaucoup fait parler. La suite des événements, avec notamment la grève de l’entraînement à Knysna, a montré que porter le brassard dans une grande compétition n’était pas sans conséquence…

A priori, il ne devrait pas y avoir de surprise pour le Mondial brésilien, qui débute le 12 juin prochain : Hugo Lloris sera le capitaine de l’équipe de France. Didier Deschamps l’a réaffirmé, mercredi, au micro d’Europe 1. "Aujourd’hui, je n’ai pas de raison de changer", a souligné le coach ds Bleus. "Il est bien dans ce rôle-là. Il l’a été avant moi (capitaine, ndlr). Il l’est avec moi. Même s’il est à un poste atypique de gardien de but, il a un leadership naturel, il est légitime. Et même si c’est pas un grand expressif, il a une exemplarité par rapport à ce qu’il fait aussi."

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Capitaine lors de l'Euro 2012. Le gardien de Tottenham avait porté pour la première fois le brassard de capitaine des Bleus en novembre 2010, en Angleterre. Il avait ensuite été désigné capitaine par le prédécesseur de Deschamps au poste de sélectionneur, Laurent Blanc, en février 2012. La Coupe du monde 2014 sera donc la deuxième grande compétition de Lloris en tant que capitaine après l’Euro 2012, où la France avait cédé en quarts de finale contre l’Espagne.

Lloris avec Tottenham (930x620)

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"Plus il y a de leaders, mieux c’est." Par ailleurs, Deschamps a rappelé que Lloris n’était pas son seul relais sur le terrain. "Il y en a plusieurs, ce sont des joueurs qui ont une certaine expérience, un certain vécu, une légitimité, une crédibilité à l’intérieur du groupe", insiste le sélectionneur des Bleus. "Dans mon management, parler est important mais je suis à l’écoute aussi, j’ai besoin d’avoir le ressenti des joueurs pour prendre les meilleures décisions."

Interrogé sur la nouvelle dimension prise par le Parisien Blaise Matuidi, par exemple, au milieu du terrain, Deschamps estime que la multiplication des "leaders" n’est pas un problème. "Il y a différentes formes de leadership : il peut y avoir un leadership mental, des leaderships techniques, physiques, il y en a qui parlent beaucoup, qui sont plus expressifs… Plus il y en a, mieux c’est. L’essentiel, c’est qu’ils aient tous un objectif commun." Et le premier objectif commun, et le sélectionneur l’a rappelé, c’est de remporter le premier match du Mondial, le 15 juin prochain, contre le Honduras.

 

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