Les cinq atouts du Mexique pour battre le Brésil

Peralta, l'attaquant mexicain, célèbre son but face au Cameroun.
Peralta, l'attaquant mexicain, célèbre son but face au Cameroun. © REUTERS
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SURPRISE - Le Mexique joue mardi soir (21h) face au pays hôte et favori de la compétition : le Brésil. Mais la Tri ne se présente pas en victime expiatoire.

Un an après, le Brésil et le Mexique croisent à nouveau le fer. En juin 2013, la Seleçao s'était imposée au premier tour de la Coupe des Confédérations (2-0), grâce notamment à un but de son attaquant star, Neymar. Mais mardi soir (21h), ce sera une autre histoire pour le deuxième match du premier tour de la Coupe du monde. Le Brésil, vainqueur poussif de la Croatie en ouverture (3-1), n'a aucune certitude sur son jeu et n'a dû son salut qu'à plusieurs erreurs d'arbitrage en défaveur des Croates. Quant au Mexique, vainqueur du Cameroun (1-0), la faiblesse de l'écart n'a pas reflété l'excellente prestation des hommes du coach Miguel Herrera. Les Africains, étouffés par le jeu rapide de la Tri, n'avaient pas vu le jour. Le Brésil doit donc se méfier des Mexicains. Car la donne est simple : le vainqueur de ce match sera d'ores et déjà qualifié pour les huitièmes de finale de la compétition.

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Javier Hernandez, surnommé "Chicharito", le petit pois.

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Ils ont un tueur sur le banc. C'est une des surprises concoctées par le coach mexicain Miguel Herrera. La star offensive du Mexique, l'attaquant de Manchester United Javier Hernandez, n'est pas titulaire pour le Mondial. A sa place : Peralta, auteur du seul but du match contre le Cameroun, et le talentueux Dos Santos. Mais Javier Hernandez est un habitué du banc de touche. Souvent remplaçant avec les Red Devils, il excelle dans le rôle de joker de luxe. On ne compte plus le nombre de buts inscrits pas Chicharito en sortant du banc de touche. Mais cette année, il a été moins efficace, avec seulement 4 réalisations. Attention tout de même, l'instinct du tueur, ça ne se perd pas.

Ils peuvent profiter des largesses brésiliennes. Le match contre la Croatie a révélé une grosse faille dans la défense brésilienne : ses côtés. Les deux latéraux, Marcelo et Daniel Alves, pourtant parmi les meilleurs joueurs au monde à leur poste, ont pris l'eau lors du premier match. Les ailiers croates s'étaient régalés et avaient souvent mis en danger la Seleçao. Quand on sait que le point fort du Mexique, ce sont justement leurs deux flèches sur les côtés, Herrera et Guardado…

Ils ont un mur dans les cages. Le championnat de France connaît par cœur sa touffe de cheveux et son look déjanté. Guillermo Ochoa, le gardien de l'AC Ajaccio cette saison, a impressionné tous les suiveurs de Ligue 1. Rappelez-vous de son match stratosphérique face au Paris Saint-Germain, en août 2013 au Parc des Princes. Ce jour là, le Mexicain avait dégouté les attaquants parisiens et avait permis à son club de ramener un point inespéré de la capitale (1-1). Certes, il n'est titulaire avec sa sélection que depuis quelques matches. Mais son entraîneur, Miguel Herrera, a décidé en bouleverser la hiérarchie pour installer définitivement Ochoa dans les buts. Neymar devra sortir le grand jeu pour percer la muraille.

Guillermo Ochoa

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Ils ont été plus convaincants. Ne vous y méprenez pas. Le Mexique, organisé en 5-3-2, soit une défense composée de cinq joueurs, n'est pas une équipe qui bétonne. La Tri pratique un jeu extrêmement rapide, particulièrement en contre-attaque, et ne laisse pas respirer ses adversaires. Les Camerounais, hormis quelques occasions sur coups de pied arrêtés, n'ont pas inquiété les Mexicains lors du premier match du Mondial. Et les Africains peuvent s'estimer heureux de n'avoir perdu que 1 à 0. Sans deux buts injustement refusés par l'arbitre, la Tri aurait pu alourdir nettement le score.

Ils ennuient toujours les grosses équipes. Les Français peuvent en témoigner. Les Bleus avaient été battus dans les grandes largeurs en 2010 au premier tour du Mondial en Afrique du Sud (2-0). Le Mexique s'était alors qualifié pour les huitièmes de finale face à l'Argentine. Les coéquipiers de Lionel Messi s'étaient imposés (3-1) mais avaient considérablement souffert pour écarter la Tri. En 2006, déjà, le Mexique s'était incliné face à l'Argentine en huitièmes de finale, après prolongations (2-1). Et surtout, la Tri a atteint les huitièmes de finale de Coupe du monde lors des quatre dernières éditions. Une permanence remarquable au plus haut niveau.

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