Nadal, toujours Nadal

© REUTERS
  • Copié
, modifié à
TENNIS - L’Espagnol a remporté le tournoi de Monte-Carlo pour la septième fois consécutive.

Le tennis se joue à un contre un, souvent sur terre battue, et c’est toujours Rafael Nadal qui gagne à la fin. Après une demi-finale accrochée contre l’Ecossais Andy Murray, "Rafa" a eu plus de facilité pour battre son compatriote, David Ferrer en finale (6-4, 7-5). Nouvelle victoire, nouveau titre et nouveau record. Nadal est une machine imbattable.

Machine quasi-parfaite

Le propre d’une machine, c’est de coincer à certains moments. Parfois, la mécanique s’enraye, ça se détraque et ça rouille. Nadal n’est pas une exception. A chaque match, il commet quelques erreurs. En finale de Monte-Carlo, il a donné des points à David Ferrer. Mais trop peu pour ne pas s’adjuger un septième titre d’affilée sur le Rocher.

Le Majorquin avait annoncé la couleur avant le début des hostilités sur terre battue. S’il était en difficulté, "Rafa" avait prévenu qu’il ferait ce qu’il sait faire de mieux : "je vais me battre sur toutes les balles, comme je l’ai fait toute ma vie". Contre son compatriote David Ferrer, Nadal a souvent été balloté dans l’échange. Des très bons enchaînements de son adversaire l’ont repoussé hors des limites. Mais Nadal a toujours le dernier mot. Toujours un dernier coup de raquette qui fait la différence.

Toujours le même scénario

Après chaque nouvelle victoire, le discours est toujours le même. Bien huilé : "merci à tout le monde pour le soutien, le public, les ramasseurs de balle,…", a déclaré Rafael Nadal au micro de Canal + à la fin du match. Difficile dans ces cas-là pour les journalistes de lui poser une question pertinente. Quelle émotion ? Après un septième titre consécutif à Monaco, le numéro un mondial doit être blasé. Les perspectives ? Gagner Roland-Garros, comme d’hab.

Depuis son élimination surprise en 2009 en huitièmes de finale à Roland-Garros contre Robin Söderling, "Rafa" n’a plus perdu un seul match sur terre battue. Avec 28 victoires consécutives sur cette surface, on voit mal qui pourrait venir perturber cette machine à gagner. Peut-être Novak Djokovic, en très grande forme depuis le début de l’année. Mais pour l’instant, "Rafa" ne se pose pas de questions et enchaîne. La semaine prochaine, il sera à Barcelone pour conserver son titre. Puis Madrid, Rome et Roland-Garros. Une saison classique pour l’Espagnol. Une de plus.