Les Verts saoulent Bordeaux

© REUTERS
  • Copié
, modifié à
LA L1 EN UN CLIC - Saint-Etienne s'impose (2-1) à Bordeaux. Vainqueur à Dijon, Rennes est leader.

La réussite des Verts. Dans un stade Chaban-Delmas copieusement garni, les espoirs des Girondins de Bordeaux ont été rapidement éteints par des Verts en pleine réussite, dimanche soir, lors du dernier match de cette 1re journée. Sur un centre de Bakary Sako, Mickaël Ciani dévia d'abord le ballon dans ses propres filets (18e). Moins d'un quart d'heure plus tard, Pierre-Emerick Aubameyang tenta un centre en première intention qui se transforma en but après avoir touché l'intérieur du poteau (31e). Malgré une deuxième période bien plus consistante, ponctuée par la réduction du score de Jussiê sur penalty (56e), le Bordeaux de Gillot s'incline d'entrée. A lire : Les Verts refroidissent Bordeaux

Impitoyables Rennais

Cruel apprentissage pour Dijon. Difficile de faire pire. Dijon a découvert la Ligue 1 avec un revers XXL contre Rennes à domicile, dimanche après-midi (5-1). Le scénario du match a été cruel pour les joueurs de Patrice Carteron, qui auraient logiquement dû ouvrir le score à la 7e minute sur une tête de Brice Jovial, l'arbitre assistant refusant le but pour un hors-jeu inexistant. Après avoir encaissé deux buts en quatre minutes (33e et 37e), les Dijonnais ont eu la force de revenir au score par... Jovial, juste avant la pause. Mais, par la suite, la puissance offensive des Rennais a eu raison du promu, qui rejoint Ajaccio en queue de classement... A lire :Impitoyables Rennais

Gameiro et Hoarau face à Lorient (930x620)

Paris se noie. Cela devait être un raz-de-marée parisien. Ce fut une douche froide lorientaise. Avec cinq recrues dans son onze de départ, on se doutait que rien ne serait simple pour le PSG, samedi, sous la pluie, face à la solide équipe de Lorient. Mais on ne s'attendait pas à ce que ce soit aussi brouillon, avec aussi peu de tirs cadrés. Pire, les Parisiens ne se sont créés que deux vraies occasions, à chaque fois par Nene. A l'arrivée, une défaite 1-0 qui ne souffre presque d'aucune contestation. A lire :Paris n'est pas prêt

Les ratés de Sakho. Meilleur Parisien la saison dernière, Mamadou Sakho est passé au travers, samedi soir. Le défenseur international a d'abord mis sa main en opposition d'un tir de Julien Quercia (8e), sans être sanctionné. Trois minutes plus tard, il se troua littéralement, laissant le même Quercia filer côté droit pour offrir un but tout fait à Kévin Monnet-Paquet, qui manqua l'immanquable... Pour clore une première demi-heure affreuse, Sakho commit la faute à l'origine du coup franc qui a conduit au but de l'intenable Quercia (28e).

Javier Pastore au Parc (930x620)

© REUTERS

Pastore acclamé. Il ne s'est pas encore entraîné avec le PSG mais Javier Pastore a déjà reçu une standing ovation du Parc des Princes. Le jeune Argentin, dont le transfert a été officialisé quatre heures à peine avant le coup d'envoi, a été présenté au public juste avant la rencontre face à Lorient. A ses côtés, ni Leonardo, le directeur sportif du PSG, ni Nasser Al-Khelaïfi, le président du conseil de surveillance, mais un jeune garçon porteur du maillot du PSG. Si Pastore a été acclamé, Guillaume Hoarau et Jérémy Ménez, eux, ont été sifflés lors de leur remplacement...

Lucho Gonzalez et Souleyman Diawara (930x620)

Lucho, le "commandante" à la barre. En instance de départ, Lucho Gonzalez, affûté et souriant (mais oui !), a été le grand homme de l'OM en mode orange, samedi, face à Sochaux (2-2). L'Argentin a ouvert le score d'une splendide reprise de volée (38e), a touché le poteau en deuxième période et a manqué de peu le cadre sur une frappe consécutive à un double coup du sombrero. Mais face à un Sochaux toujours aussi joueur (Boudebouz et Martin, quels talents !), cela n'a pas suffi pour décrocher les trois points. A lire :Sochaux contrarie l'OM

Lisandro Lopez à Nice (930x620)

Lyon en Garde. Il n'a pas fallu longtemps à Rémi Garde pour signer sa première victoire en Ligue 1. L'ancien joueur des Gones, qui s'asseyait pour la première fois sur le banc, samedi, à Nice, a vu son équipe s'imposer (3-1). Sa composition en 4-4-2, avec Lisandro-Gomis en pointe, n'a pas tardé à porter ses fruits, le premier égalisant et le second donnant l'avantage à l'OL. Voilà le club de Jean-Michel Aulas tout en haut du classement dès la première journée, en compagnie de Rennes et de Montpellier, vainqueur d'Auxerre (3-1). A lire :Lyon part au sprint

Mounier premier buteur. Le premier but de la saison 2011-12 a été l’œuvre du Niçois Anthony Mounier face à Lyon, son ancien club. Comme en avril dernier (2-2), avec deux buts concédés dans le temps additionnel), les Rhodaniens ont cédé sur corner. Heureusement pour eux, quatre minutes plus tard, Lisandro Lopez inscrivait le deuxième but de la saison, remettant ainsi les Lyonnais sur la bonne voie...

Mathieu Debuchy (930x620)

Lille au ralenti. Depuis que Rudi Garcia a pris les rênes du Losc, le club nordiste n'a gagné qu'un seul match au mois d'août, sur 13 rencontres. Samedi soir, à Nancy, les champions de France ont dominé, ont marqué les premiers, par Debuchy (48e), mais ont été rejoints sur un but contre-son-camp de Franck Béria, consécutif à une sortie assez hasardeuse de Mickaël Landreau. A lire :Lille accroché à Nancy

Oh, les belles frappes ! Avec 31 réalisations, cette première journée a été un cru exceptionnel. Mais surtout, on a eu droit à quelques buts splendides, celui de Lucho, mais également celui, vainqueur, du Caennais Grégory Proment, auteur d'un tir de plus de 25 mètres dans la lucarne contre Valenciennes. L'Auxerrois Alain Traoré s'est fendu du même genre de missile face à Montpellier (1-3), tandis qu'Olivier Sorlin a ouvert le score pour Evian sur une reprise de volée sur corner, à Brest (2-2). Enfin, le Toulousain Paulo Machado a montré au gardien mexicain d'Ajaccio, Guillermo Ochoa, que la Ligue 1 comptait des artilleurs de premier plan (2-0 pour le TFC).

Oh, les belles boulettes ! La palme du premier but gag de la saison revient au gardien d'Evian Thonon-Gaillard, Quentin Westerg. Des palmes, on se demande justement si ce n'est pas ce que le jeune Franco-Américain avait au bout des bras, tant la frappe sur coup franc de Bruno Grougi semblait anodine... Ce but a relancé les Brestois, qui ont décroché le nul (2-2). On retiendra également le placement approximatif du débutant auxerrois Donovan Léon sur l'ouverture du score sur coup franc du Montpelliérain Younès Belhanda.