L'université d'Auvergne entre dans la cour des grandes

Le classement de Shanghai des universités a été publié vendredi 15 août.
Le classement de Shanghai des universités a été publié vendredi 15 août. © MaxPPP
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Fabien Cazeau avec , modifié à
SHANGHAI - Comme l'an dernier, les campus américains se taillent la part du lion dans le classement de Shanghai. Mais...

Rien ne change ou presque, dans la dernière mouture du Classement de Shanghaï. Le palmarès mondial des meilleures universités est publié vendredi. Et les campus américains se taillent une nouvelle fois la part du lion : Harvard, Stanford et le MIT se partagent le trio de tête. On retrouve également quelques universités britanniques (Cambridge, Oxford) dans le Top 10. La France arrive derrière, 6e en nombre d'universités distinguées parmi les 500 meilleures mondiales. Une performance stable par rapport à l'année dernière.

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Une petite nouvelle venue d'Auvergne. Les universités françaises sont en effet  quatre dans le Top 100 mondial. L'Université Pierre-et-Marie-Curie, première université française, arrive à la 35e place, devant Paris Sud et Normale Sup. En tout, 21 sont dans le Top 500, avec cette année l'arrivée d'une petite dernière : l'université d'Auvergne. Son président, Philippe Dulbecco se dit d'ailleurs "très fier" de voir le campus clermontois se hisser dans le haut du palmarès mondial.

"On peut être une petite université de province et avoir des résultats au niveau international. On ne le dit pas assez, mais le premier contingent européen d'économistes dans les grandes institutions internationales sont d'anciens docteur de l'université", explique le dirigeant.

Un classement toujours décrié. L'université d'Auvergne s'est distinguée ces dernières années, au niveau national, pour le taux d'emploi de ses diplômés à la sortie, plus élevé qu'ailleurs. Un critère qui n'est toutefois pas pris en compte par le classement de Shanghaï, qui privilégie des critères de recherche et de publication d'articles scientifiques. Comme le soulignent bon nombre d'observateurs, ce classement, aussi attendu qu'il est décrié, ne prend pas assez en compte la qualité de l'enseignement dispensé, l'insertion professionnelle des élèves ou encore l'accueil d'étudiants étrangers. Pour concurrencer le classement de Shanghai, l'Union européenne a lancé en mai son premier classement, U-Multirank.