Facebook, victime d'une attaque "porno"

Selon le Christian Post, la rapide propagation du "virus" serait due en partie à… Kim Kardashian.
Selon le Christian Post, la rapide propagation du "virus" serait due en partie à… Kim Kardashian. © MAXPPP
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Tugdual de Dieuleveult avec AFP , modifié à
Des milliers d’utilisateurs voient leur fil d’information rempli d’images pornographiques ou très violentes.

Le site communautaire Facebook a indiqué mardi qu'il avait été victime d'une "attaque coordonnée de pourriels exploitant une vulnérabilité de serveurs", après que des internautes ont signalé la multiplication de messages à caractère pornographique ou violent.

L'attaque dévoilée par Twitter

Les attaques contre Facebook et la diffusion d’images violentes et/ou pornographiques ont surpris le site américain qui assure s’être vite attaqué au problème. "Nos efforts ont drastiquement limité les dommages infligés par cette attaque, et nous sommes maintenant en train d'enquêter pour identifier les responsables", a indiqué Facebook dans un communiqué.  

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"J'ai vu un cadavre de chien sur mon fil d'actualité", "Je viens de voir une photo porno gay sur mon Facebook", "J’ai découvert un nouveau site pornographique : Facebook". Ce n’est qu’après une avalanche de messages sur le site de microblogs Twitter, dénonçant ces attaques, que Facebook a reconnu officiellement avoir été "piraté".

Propagé par Kim Kardashian ?

Selon le journal Christian Post qui révélait, dès lundi soir, l’information concernant ces attaques, la rapide propagation du "virus" serait due en partie à… Kim Kardashian. Un lien vidéo de la bimbo américaine redirigerait les internautes vers des pages au contenu pornographique. Une fois sur cette page, le virus se propagerait à tous les contacts de l’internaute et ainsi de suite.

Facebook a aussi expliqué que "durant cette attaque, les internautes ont été incités à faire du copier-coller et à exécuter des programmes malveillants en javascript dans la barre URL de leur navigateur, ce qui les a conduits à diffuser à leur insu ces contenus choquants". 

Un problème toujours en ligne

"Nos ingénieurs ont travaillé diligemment" pour remédier à cette vulnérabilité, a précisé l'entreprise californienne, "nous avons construit des mécanismes pour rapidement fermer les pages malveillantes et les comptes essayant d'exploiter" la faille. 

Facebook a ajouté que les titulaires des comptes touchés avaient reçu des instructions pour se protéger, et que des mesures avaient été prises pour "réduire l'incidence de ces attaques". 

Pourtant, selon certains sites, il semblerait que le problème de propagation d’images pornographiques ne soit pas résolu, contrairement à ce qu’affirme la société américaine. Dès lors les rumeurs sur une possible fermeture de Facebook vont bon train. Une fermeture temporaire serait envisagée pour "reprendre la main avant que l’image du site ne soit vraiment dégradée et que les plaintes affluent".