UMP : Nicolas Sarkozy est "atterré"

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La rédaction d'Europe1.fr , modifié à
MINUTE PAR MINUTE - Revivez pour la journée de mercredi les événements à l'UMP.

# L’essentiel :

• Jean-François Copé et François Fillon se sont lancé mercredi des ultimatums l'un à l'autre... sans parvenir à faire céder l'autre camp. Jean-François Copé a refusé d'organiser un référendum sur un nouveau vote, François Fillon refusant lui de revenir sur la création d'un groupe parlementaire dissident.

• Nicolas Sarkozy n'est donc pas parvenu à ramener "à la raison" les deux frères ennemis. Mais il continue de s'activer en coulisses et ne cache plus sa colère grandissante.

# Minute par minute :

20h35. La colère de Sarkozy ne retombe pas. "Furieux, atterré, sidéré" : les proches de Nicolas Sarkozy ne manquent pas de mots pour décrire l'état dans lequel se trouve l'ex-président de la République après le demi-échec de la médiation qu'il a tentée mardi. Selon les informations recueillies par Alexandre Kara, chef du service politique d'Europe 1, Nicolas Sarkozy a eu au téléphone les deux rivaux Copé et Fillon mais aussi des non-alignés. Il n'a toujours pas prévu d’intervention face caméra mais il conserve dans sa manche la menace de publier une lettre pour dénoncer la guerre des égos qui détruit l’UMP.

19h52. Hortefeux, l'optimiste. Brice Hortefeux, proche de Nicolas Sarkozy, affirme qu'il "garde bon espoir" dans un dénouement de la crise à l'UMP, en se prononçant à nouveau pour la solution du référendum interne, dans une interview au Figaroà paraître jeudi. Mais il appelle au passage à "(arrêter) le désastre".

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18h49. Borloo essaie de tirer son épingle du jeu. Le président de l'UDI, Jean-Louis Borloo, a refusé mercredi soir sur Europe 1 de commenter la situation à l'UMP. Mais il a pris soin de souligner que l'UDI voulait être "leader" en cas de coalition avec l'UMP. "On est en train de le faire. On est en ordre de marche, on a un président élu à l'unanimité et on fonctionne", a indiqué l'ancien ministre, manière de rappeler le chaos régnant à l'UMP.

17h56. Une motion pro-union venue de la base ? Six fédérations UMP départementales de l'est de la France vont consulter leurs adhérents sur une motion appelant à "l'union", a annoncé mercredi Damien Meslot, député du Territoire de Belfort, pour qui il s'agit de "la révolte de la base contre la guerre des chefs". "C'est la base qui est en train de se révolter contre la guerre des chefs, ni plus, ni moins", a déclaré Damien Meslot.

17h05. Deux fillonistes appellent au rassemblement. Deux députés fillonistes proches de Xavier Bertrand ont appelé mardi, au lendemain de la victoire de Jean-François Copé, au rassemblement de leur parti. Dans un communiqué, Damien Meslot, élu du Territoire de Belfort, "appelle à respecter le choix du vote des militants, à jeter les rancunes à la rivière et à tous se rassembler autour de Jean-François Copé qui a été élu par les militants". Le député-maire de Meaux "a désormais toute la légitimité pour conduire notre mouvement et mener l'opposition face au gouvernement socialiste", poursuit le député.

16h55. "Un parti en ordre de marche". Valérie Debord, pro-Copé a assurer sur Twitter que l'UMP allait reprendre le travail avec à sa tête Jean-François Copé. "Nous avons un Président élu,  un parti en ordre de marche et des militants prêts pour la reconquête".

16h40. Apparu appelle à "sortir de la testostérone". Le député de la Marne Benoist Apparu a appelé mercredi copéistes et fillonistes à "sortir de la testostérone" et à "appuyer sur le bouton pause en même temps" pour sortir l'UMP de la crise post-électorale, rapporte 20 Minutes.

16h30. Alliot-Marie "exaspérée". L'ancienne ministre, neutre entre les deux camps au sein de l'UMP, s'est déclarée mercredi "exaspérée" par la guerre interne à son parti, en soulignant que ce conflit allait renforcer le "rejet" par les Français du "monde politique et médiatique".

16h16. "Ils s'occupent d'eux-mêmes, nous des Français". Jean-Christophe Lagarde, porte-parole du groupe UDI à l'Assemblée, explique être partagé entre "incompréhension, lassitude et écoeurement" par le spectacle de la crise à l'UMP et souligne que si l'UDI cherche à "s'occuper des Français", l'UMP ne s'occupe que d'elle-même.

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16h15. La proposition de Jacob "nous va plutôt bien". Dominique Dord, député pro-Fillon, a accueilli favorablement mercredi la proposition que venait de faire le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, pro-Copé, d'une "commission paritaire indépendante" pour organiser un référendum interne au mouvement. "Nous, ça nous va plutôt bien. Il faut voir plus précisément, mais j'ai l'impression qu'on va y arriver tranquillement", a-t-il déclaré dans les couloirs de l'Assemblée.

16h10. Morano appelle la droite à se ressaisir. Dans un message publié sur Twitter dans l'après-midi, Nadine Morano lance un tacle à la gauche et estime que la France a besoin de l'UMP.

16h00. "Notre groupe existe". Lionel Tardy, soutien de François Fillon, a confirmé que le groupe Rassemblement-UMP allait "débuter le travail". "Nous n'avons pas à céder aux ultimatums. Notre groupe existe et nous allons nous mettre au travail et voir ce que l'on peut faire", a commenté Lionel Tardy sur iTélé.

Comme prévue en cas d'absence de réponse de François Fillon, le camp de Jean-François Copé estime que les discussions avec le camps Fillon sont finies. "François Fillon n'a pas saisi cette proposition à la fois de Jean-François Copé, mais également de Bruno Le Maire, de Nathalie Kosciusko-Morizet, de parlementaires non alignés. Et bien maintenant nous arrêtons, nous nous mettons au travail", a déclaré Michèle Tabarot sur iTélé.

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15h30. Dégringolade de l'UMP dans les sondages. Selon le Baromètre du Figaro Magazine, Jean-François Copé et François Fillon perdent tout les deux six points de popularité dans les sondages. L'ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy perd 10 points auprès des sympathisants, passant ainsi de 80% à 70% d'opinions favorables. De son côté, le président élu de l'UMP perd 17 points auprès des militants, passant de 61% à 44% de soutien.

15h15. Les fillonistes refusent l'ultimatum de Copé. selon des informations du Monde, les fillonistes refusent la dissolution du groupe parlementaire de l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy. Les pro-Fillon rappellent leurs conditions : un référendum organisé sur Internet par une instance indépendante.

15h00. L'ultimatum de Jean-François Copé expire. L'ultimatum fixé par Jean-François Copé, mais aussi par les "non-alignés" autour de NKM et Bruno Le Maire, a expiré. Jean-François Copé demandait à François Fillon la dissolution de son groupe parlementaire. Ce dernier semble ainsi déterminé à conserver le Rassemblement-UMP.

14h36. "On va y arriver tranquillement". Dominique Dord, député pro-Fillon, a accueilli favorablement mercredi la proposition que venait de faire le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, d'une "commission paritaire indépendante" pour organiser un référendum interne au mouvement. "Nous, ça nous va plutôt bien. Il faut voir plus précisément, mais j'ai l'impression qu'on va y arriver tranquillement", a-t-il déclaré dans les couloirs de l'Assemblée.

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14h23 : "Mettre en place une commission paritaire indépendante". Le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, proche de Jean-François Copé, s'est prononcé pour la mise en place "sans délai" d'une commission "indépendante", composée à parité de pro-Copé et de pro-Fillon pour organiser un référendum interne au mouvement. C'est ce qu'il a proposé aux députés fillonistes dans une lettre publiée par le site du Monde.

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14h10 : ne pas "se résigner à la rupture". Le député UMP, Hervé Mariton a déclaré mercredi qu'il fallait "s'interdire de se résigner à la rupture", après la décision des députés fillonnistes de créer un groupe parlementaire distinct, le Rassemblement-UMP. 

13h13. Chartier persiste et signe. Le groupe R-UMP "existera tant qu'il n'y a pas de conditions pour le revote des militants", explique le filloniste Jérôme Chartier.

"On ne cède pas aux ultimatums chronométrées de qui que ce soit", a répliqué François Fillon à la demande de Jean-François Copé de dissoudre son groupe R-UMP avant 15 heures ce mercredi, selon les informations du JDD.fr.

13h00 Najat Vallaud-Belkacem critique l'UMP. C'est "affligeant, préoccupant pour la démocratie", a fait savoir la porte-parole du gouvernement à l'issue du conseil des ministres.

12h53. Le groupe UMP au Sénat demande un nouveau vote des militants. Le groupe UMP au Sénat, à majorité filloniste, a demandé mercredi "à l'unanimité que de nouvelles élections soient organisées" pour la présidence du parti, un certain nombre de sénateurs copéistes préférant s'asbtenir, a-t-on appris auprès du senateur Gérard Longuet.

12h35. NKM : "sortir de cette situation kafkaïenne". "On leur demande chacun de faire un geste pour préserver l'unité de notre famille politique" a expliqué sur Europe 1 Nathalie Kosciuko-Morizet. "Il faut sortir de cette situation kafkaïenne".

"J'ai observé que Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet ont demandé à François Fillon de retirer son groupe de dissident avant 15 heures. Je pense que c'est la sagesse", a-t-il fait valoir. "Sur cette base, j'ai dit à la secrétaire générale Michèle Tabarot de se tenir prête pour discuter d'éventuelles modalités d'organisation de ce vote. Mais ça ne peut pas se faire avec un groupe dissident", a-t-il insisté.

Menés par Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet, les non alignés demandent à Jean-François Copé d'accepter une commission indépendante pour accepter le vote, selon les informations de BFM TV. Dans le même temps, ils demandent à François Fillon de dissoudre son groupe avant 15 heures, ajoute la chaîne info.

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11h58. Pour Chatel, "chacun doit prendre ses responsabilités". "Je ne peux me résoudre à l'éclatement en direct de ma famille politique",  a affirmé Luc Chatel, proche de Jean-François Copé, lors du bureau politique de l'UMP mercredi matin, selon les informations du JDD.fr. Concernant le rejet d'un référendum sur l'opportunité d'un nouveau vote, il a pris ses distances avec son leader. "On ne peut pas imaginer que cette porte de sortie soit refermée. Chacun doit prendre ses responsabilités pour ne pas abandonner cette issue", a-t-il expliqué.

11h32. NKM : l'UMP n'est "l'otage de personne". "Il faut avancer", estime Nathalie Kosciusko-Morizet. "La majorité commence à dire : on en a marre", a-t-elle affirmé sur i-Télé. "Le parti n'est l'otage de personne, d'aucun de ces dirigeants, il appartient aux militants".

"S'ils veulent aller en justice, qu'ils y aillent", répond l'entourage de Copé à la proposition de Fillon de sortir de la crise par un nouveau vote.

Sur son compte Twitter, François Fillon réaffirme mon "attachement à trouver une issue à la crise que connaît l'UMP". Pour ce faire, il propose de un "nouveau vote des militants, dans un délai très court". "Dès accord sur les modalités du nouveau vote, mon groupe réintégrera le groupe UMP et je mettrai fin aux procédures judiciaires en cours", ajoute-t-il.

Henri de Raincourt

11h04. Le groupe UMP du Sénat devrait appeler à revoter.  "Nous allons déposer au sein du groupe une motion dans laquelle nous demandons de retourner auprès des militants UMP afin qu'ils puissent revoter et nous demandons la mise en place d'une direction collégiale totalement indépendante qui assumera l'organisation du scrutin" a expliqué l'ancien ministre Henri de Raincourt à l'issue d'une réunio qui a regroupé près de 70 personnes et à laquelle a assisté François Fillon.

"A la minute où nous trouverons un accord, le groupe dissident sera dissous. Un groupe se dissout plus vite qu'il se crée !", a-t-il affirmé lors d'une réunion avec les sénateurs de l'UMP, selon une information du JDD.fr.

10h 20. Sarkozy pourrait s'exprimer. L'ancien président de la République devrait rendre public un communiqué, affirme la chaîne info i-Télé. Cette information a été démentie peu après par le site FranceTVInfo.

10h12. Guaino veut "modifier les statuts". "Il faut tout reprendre", recommande Henri Guaino, proche de Jean-François Copé, interrogé par i>TELE, sur une nouvelle consultation des adhérents UMP. "Il faudra même probablement d'abord modifier les statuts" ajoute l'élu des Yvelines.

selon Jérôme Chartier. "Un groupe parlementaire, ça disparaît plus rapidement que ça n'apparaît, a réagi Jérôme Chartier, proche de François Fillon, en tempérant la déclaration du groupe R-UMP au JO. "Jean-François Copé peut être rassuré", a-t-il ajouté. Avant de conclure : "Personne n'a envie de maintenir deux groupes à l'Assemblée nationale".

9h48. Nadine Morano ne veut plus parler de l'UMP. L'ancienne ministre affirme sur son compte Twitter vouloir désormais "parler des préoccupations des Français".

9h35. Sarkozy est "atterré". "Comme beaucoup de Français", Nicolas Sarkozy "a été atterré par le spectacle de divisions et de désordre. Il a donc décidé d'appeler les uns et les autres à la responsabilité", a affirmé Brice Hortefeux sur RTL. "Tout simplement que chacun respecte ses engagements", a-t-il demandé.

9h17. Wauquiez avertit Copé. "Il ne faut pas qu'on oublie que les militants en ont ras-le-bol", estime le filloniste Laurent Wauquiez.  Selon lui, "il y a un vrai sentiment de lassitude" et "il faut que tout le monde soit constructif". "Celui qui dit toujours non prend une lourde responsabilité", a ajouté l'ancien ministre à l'adresse de Jean-François Copé.

Selon les informations d'Europe 1, François Fillon serait en route vers le Sénat pour tenter d'y rassembler des soutiens à son groupe parlementaire. La majorité des sénateurs de droite sont d'ailleurs considérés comme des "fillonistes".

08h40 : "Il y avait un bout de ciel bleu". Invité mercredi matin de France Info, Laurent Wauquiez, lieutenant de François Fillon a réagi au  refus de Jean-François Copé d'organiser un référendum interne : "Ça me déçoit. "Il ne faut pas qu'on oublie que les militants en ont ras-le-bol, il y a un vrai sentiment de lassitude, il faut que tout le monde soit constructif". Et de conclure : "Celui qui dit toujours non prend une lourde responsabilité (...). Il y avait un bout de ciel bleu, on ne peut pas tourner la tête".

08h40 : Alexis Braud, élu écologiste, raille Jean-François Copé :

08h30 : "Marre de ce foutoir!" Xavier Bertrand, qui se veut neutre entre les deux rivaux de l’UMP, était l’invité d’Europe 1, mercredi matin : "J’en ai marre de ce foutoir! On doit revoter le plus rapidement possible, avec une commission indépendante, avec des personnalités reconnues pour leur autorité. Il faut aussi un fichier précis des adhérents. Si on vote en mars, on va avoir des mois de bagarre. Nous devons la victoire aux municipales à nos adhérents", a-t-il déclaré. Et pour cela, "il faudra définir une ligne politique pour l’UMP, qui parle à l’ouvrier et au chef d’entreprise." Et de poser une condition au nécessaire rassemblement : "je ne suis pas d’accord avec la création d’un groupe parlementaire. Fillon doit le suspendre.  

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08h20 : "On n'a pas reculé de dix cases". Christian Estrosi, réagissant à chaud, sur Europe 1, au refus énoncé par Jean-François d'un référendum à l'UMP, a renvoyé le député-maire de Meaux à sa "responsabilité". "On n'a pas reculé de dix cases", a voulu croire le député-maire de Nice qui a ajouté: "Nous avions obtenu une petite avancée de Jean-François Copé. Maintenant, c'est Jean-François Copé qui assume cette responsabilité". "Mais nous restons sur la même position : nous devons permettre aux militants de voter de nouveau pour qu'il y ait un président légitime à la tête de l'UMP", a conclu le partisan de François Fillon.

08h15 : Yann Galut est député socialiste du Cher

Alors que l'UMP s'orientait vers un début de sortie de crise, Jean-François Copé a de nouveau haussé le ton en déclarant, mercredi matin sur Europe 1, que "les conditions ne sont pas réunies" pour un référendum interne : "dans un esprit de rassemblement, j’ai demandé à voir François Fillon pour lui demander de ne pas constituer de groupe et de ne pas aller en justice. Et ce matin, je constate qu’un groupe a été publié au JO. Les conditions ne sont donc pas réunies. Chacun comprend ce qu’il veut comprendre…"

07h45 : "La parole de Sarkozy est incontestable". Isabelle Balkany, proche de Nicolas Sarkozy, se félicite du rapprochement entre François Fillon et Jean-François Copé autour de l’idée d’un référendum. "C’est une excellente initiative qui a été proposée par Nicolas Sarkozy et qui me semble la seule valable pour ramener le calme dans le parti. Donner la parole aux militants est le seul moyen de mettre un terme au climat délétère qui pourrit l'UMP. Je suis très satisfaite que Nicolas Sarkozy soit intervenu de la sorte. Sa parole est incontestable et je ne pense pas qu'elle sera contestée", a-t-elle déclaré dans Métro.

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07h30 : L’UMP, "une construction artificielle". Lors d’un entretien mardi soir à TV5 Monde, Hervé Morin, président du Nouveau centre, a estimé que l'union de l'UMP "tenait dans une construction artificielle" et "aussi longtemps que le chef était à l'Elysée avec Jacques Chirac ou Nicolas Sarkozy, il y avait une obligation de solidarité et de cohésion de la majorité". "Mais, dès lors qu'on est dans l'opposition, on retrouve forcément ces divisions qui reposent sur des familles politiques différentes", a fait valoir l’ancien ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy.

7h : Le R-UMP de Calédonie "réhabilité". Le président du Rassemblement-UMP de Nouvelle-Calédonie, Pierre Frogier, a considéré comme une "réhabilitation" le choix de François Fillon de baptiser son groupe parlementaire R-UMP, après les accusations de fraudes  dont son parti a été la cible. "Nous avons été voués aux gémonies. Il y avait une urne à Nouméa et on a aussi mis en oeuvre le vote par correspondance. Pour qui connaît la géographie de la Calédonie, il n'était pas possible de faire autrement. On n'a rien caché à personne et Paris ne nous avait rien dit", a-t-il expliqué , jugeant cette période "difficile à vivre".

06h20 : la déclaration politique du groupe Rassemblement UMP publiée au Journal officiel

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06h10. Revue de presse. C’est l’intervention de l’ancien président qui a retenu l’attention des éditorialistes. "Il était temps que Nicolas Sarkozy intervienne", estime Le Figaro. "Zorro a encore frappé à la porte de son ancienne maison", écrit le Midi Libre. "Sarkozy Zorro est arrivé à temps", confirme La Nouvelle République du Centre ouest. "L'ancien président a dit à Jean-François Copé et à François Fillon tout le mal qu'il pensait de leur éblouissante performance suicidaire, menaçant de faire connaître publiquement ce qu'il retient d'une semaine catastrophique pour l'UMP", croit savoir la Presse de la Manche.