La dernière fois qu'on l'avait vu pédaler, c'était en compagnie de Richard Virenque sur une route ensoleillée de la Côte d'Azur. Mais depuis son élection à la présidence de la République, Nicolas Sarkozy semblait avoir abandonné la petite reine pour la course à pied... Mais on n'oublie pas une passion... Le 8 juillet dernier, le président de la République avait annoncé qu'il se rendrait sur le Tour de France. Il a finalement choisi les Alpes et la 9e étape ce mardi entre Val d'Isère et Briançon. Un président sur le Tour, l'image n'est pas nouvelle. En leur temps, Charles de Gaulle, François Mitterrand et Jacques Chirac avaient tous regardé passer le peloton depuis leur fief en région. Mais un chef d'Etat embarqué dans la voiture du patron du Tour pour suivre la course au plus près, ce n'était jamais arrivé. Nicolas Sarkozy est monté dans la voiture de Christian Prudhomme à 56 kilomètres de l'arrivée, à Valloire exactement. Le patron du Tour avait précisé avant : "on sait que c'est un passionné de cyclisme et du Tour de France en particulier, que ce n'est pas une mode. C'est un pratiquant qui sera dans la voiture avec nous". Le chef de l'Etat a lui déclaré pendant la course que "le Tour de France, c'est un événement qui présente la France au monde entier, c'est une course qui fait partie des petits bonheurs de nos compatriotes". A l'issue de l'étape, il a aussi apporté son soutien à une épreuve mise à mal par les affaires de dopage. "Les efforts qui sont faits par les dirigeants du Tour de France pour que le Tour soit propre doivent être soutenus. C'est ça qui est important, et c'est pour ça que j'ai voulu venir". Et pour ce Tour 2007, le chef de l'Etat a aussi fait des pronostics. Il a déclaré que son favori était Christophe Moreau. "Je n'ai pas été de ceux qui ont boudé le titre de champion de France de Christophe Moreau. 36 ans c'est jeune, surtout pour moi qui en ai 52."