Sarkozy impatient de se rendre au Japon

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avec Martial You, envoyé spécial à Pékin , modifié à
Il écourtera sa visite en Chine pour être le premier président étranger à se rendre, jeudi, au Japon.

Oubliés la Chine et les taux de changes. Jeudi, Nicolas Sarkozy écourtera sa rencontre avec le président chinois Hu Jintao pour se rendre au Japon. Ce voyage s'est décidé à la dernière minute mais il était ardemment désiré par le chef de l'Etat depuis quelques jours.

Sarkozy veut être le premier

Cela fait, en effet, une semaine que l'Elysée essaie d'organiser ce déplacement. Nicolas Sarkozy veut être le premier président étranger à venir au Japon comme Jacques Chirac avait été le premier chef d'Etat à survoler New York, après le 11 septembre 2001.

Le premier ministre japonais a donné son feu vert à la France au cours du week-end. Dans la foulée, un officier a été chargé en urgence de prendre les passeports des journalistes français qui accompagnent le chef de l'Etat en Chine pour gérer tous les problèmes administratifs et les envoyer au Japon.

Nicolas Sarkozy passera donc moins d'une heure à Nankin en Chine, au séminaire économique du G20 et sautera dans son avion en direction de Tokyo.

Les Japonais veulent de l'aide

Le président rencontrera le Premier ministre japonais ainsi qu'une délégation française à l'ambassade où il prendra la parole. Il reste encore environ 2.000 français sur place.

Jusqu'à présent, les autorités japonaises avaient fait la sourde oreille. Nicolas Sarkozy, qui avait proposé d’envoyer des robots développés par le Commissariat à l’Energie atomique pour nettoyer Fukushima, avait même été vexé de voir son aide refusée par Tokyo.

Si les Japonais ont changé d’avis, c'est que la situation s'est encore aggravée côté nippon et les autorités japonaise demandent maintenant l'aide des français EDF et Areva qui sont les premiers nucléaristes au monde.