Interviewé sur Europe 1 vendredi, Jean-Vincent Placé, président du groupe écologiste au Sénat, s'est dit "surpris" de l'éviction de Nicole Bricq du ministère de l'Écologie, jeudi, où elle est remplacée par Delphine Batho. "C'est le seul portefeuille qui a changé, c'est quand même un drôle de message", a-t-il regretté.
"Alors qu'elle s'était très bien installée depuis un mois, qu'elle connaît très bien les question de l'écologie, qu'elle était déjà très appréciée des associations et des ONG, je ne comprends pas très bien quel est le signal envoyé. C'est donc le premier bémol que je mettrais au gouvernement Ayrault", a poursuivi le sénateur vert.
Jean-Vincent Placé voudrait "savoir quels sont les tenants et les aboutissants" de ce remaniement, suggérant que l'épisode du permis de forage au large de la Guyane, un dossier sur lequel le groupe pétrolier avait mené "un lobbying extrêmement fort", en était peut-être la raison cachée.
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