Philippot opposé à changer les règles du temps de parole

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avec AFP

Florian Philippot, vice-président du Front National, a estimé vendredi que changer les règles du temps de parole durant la campagne présidentielle serait "une grave menace" pour la démocratie. Ce changement constituerait "une menace grave pour la pluralité des opinions et le bon fonctionnement de notre démocratie", a-t-il expliqué dans un communiqué.

Florian Philippot a réagi aux propos tenus mercredi sur France Inter par le président du CSA, Olivier Schrameck, qui s'était déclaré prêt à "s'engager le plus fortement possible pour que partout l'équité se substitue à une stricte égalité" et ne plus "trancher le temps en parts égales mais apprécier la pesanteur et la portée de la vie politique". "M. Schrameck tend (...) à encourager les médias à verrouiller le temps de parole aux deux grands partis du système et leurs satellites. L'overdose UMPS quotidienne le reste de l'année serait ainsi maintenue voire renforcée lors de la campagne présidentielle. Cette perspective est tout à la fois intolérable et insupportable", a souligné le vice président du FN.

Selon lui, "seule l'égalité offre aux candidats l'assurance d'une compétition loyale", ajoutant que son parti était "favorable à l'extension de l'égalité stricte à une plus longue période (deux mois minimum), ainsi qu'à tous les scrutins référendaires entre les partisans du 'oui' et du 'non'." Florian Philippot a indiqué que le FN lancerait dès vendredi une pétition pour "interpeller nos compatriotes sur ce sujet grave".