Parrainages : le NPA, inquiet, attaque le PS

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avec AFP

Le NPA qui compte 460 promesses de signatures sur les 500 nécessaires à la candidature de Philippe Poutou pour la présidentielle, s'en est pris jeudi au Parti socialiste qui, selon lui, met la pression sur ses élus pour ne pas qu'ils donnent leur parrainages. Philippe Poutou a assuré lors d'une conférence de presse qu'il irait "jusqu'au bout". Sur les "50, 60 ou 70 signatures qui nous manquent" pour être sûr de passer l'obstacle du Conseil constitutionnel, il y a "un énorme boulot encore", a-t-il ajouté, la date limite étant fixée au 16 mars.

Et de lancer un "appel à l'ensemble des maires aujourd'hui hésitants" à ne pas se soumettre aux "pressions diverses et variées". "Si vous êtes copains avec des élus...", a même lancé aux journalistes présents, l'ouvrier candidat de l'usine de Blanquefort (Gironde) qui se veut "le porte-parole de tous ceux qui souffrent de la crise". 

Présent à son côté, Olivier Besancenot, candidat en 2002 et 2007 pour la LCR (devenue NPA), a affirmé que notamment dans l'Aisne et la Picardie, des maires qui leur avaient promis leur parrainage, avaient finalement été "sollicités explicitement par le PS pour soutenir François Hollande qui n'en a pas franchement besoin". Le postier de Neuilly a demandé au PS "juste de ne pas faire obstacle à la candidature de Philippe", et souligné qu'en 2002 comme en 2007, "on n'a jamais eu de retour sur des maires qui auraient perdu des subventions" suite à leur signature.