Oise : courte victoire de l'UMP face au FN

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C.C. et S.A. avec Aurélie Herbemont et agences , modifié à
Jean-François Mancel a été réélu de justesse député de la deuxième circonscription dimanche.

L'info. L'UMP Jean-François Mancel a été réélu député de la deuxième circonscription de l'Oise dimanche, au terme d'un duel très serré avec la candidate du Front national, Florence Italiani, lors d'un second tour marqué, comme le premier, par une forte abstention. Selon les résultats définitifs, celui dont l'élection avait été invalidée l'an dernier a rallié 51,41% des suffrages et n'a devancé Florence Italiani (48,59%) que de 768 voix. La participation a été faible puisqu'elle n'a été que de 35,3%.

24.03 Jean-François Mancel

"Une victoire à l'arraché". La droite a aussitôt imputé cette percée du FN à la politique du gouvernement de gauche ainsi qu'à un mauvais report des voix socialistes. "C'est une victoire à l'arraché (...) Je la prends avec beaucoup de gravité parce qu'elle montre aussi la situation de tant et tant de ménages français (...) qui aujourd'hui souffrent de la situation qui leur est infligée par dix mois de politique socialiste, par dix mois de François Hollande", a déclaré Jean-François Mancel à i

"Un signal d'espérance" selon le FN. Par rapport au premier tour, la candidate FN a gagné près de 6.000 voix supplémentaires, tandis que le représentant UMP a engrangé seulement 3.000 électeurs en plus. La présidente du FN, Marine Le Pen, a salué un "résultat historique" de la candidate de son parti. "C'est une grande accélération de la dynamique du Front national et un magnifique signal d'espérance", a-t-elle déclaré à BFM-TV.

Copé et Fillon

"Un revers très sérieux pour le gouvernement". L'ancien Premier ministre UMP François Fillon a estimé que cette élection marquait une "poussée forte" du FN. Cette élection est "un revers très sérieux pour le gouvernement et la majorité de François Hollande et symbolise la vague de défiance des Français qui monte partout dans le pays", a-t-il déclaré dans un communiqué. Le président de l'UMP, Jean-François Copé, a jugé dimanche que cette victoire était "un coup de semonce supplémentaire pour François Hollande".