Nicolas Sarkozy (enfin) candidat

Nicolas Sarkozy est officiellement candidat à l'élection présidentielle.
Nicolas Sarkozy est officiellement candidat à l'élection présidentielle. © CAPTURE TF1
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la rédaction d'Europe1.fr , modifié à
Revivez l'avant, le pendant, et l'après-annonce de Nicolas Sarkozy mercredi.

Le faux suspense a pris fin mercredi soir. Nicolas Sarkozy a annoncé officiellement sa candidature à l’élection présidentielle, à un peu plus de deux mois du premier tour. Le chef de l’Etat a expliqué sa décision par le fait qu’en ces temps de crise, ne pas se représenter, "ce serait comme un abandon de poste". L’hôte de l’Elysée a également confirmé son intention de recourir "chaque fois qu’il y aura blocage" au référendum, et adressé quelques piques à son rival François Hollande, sans jamais le nommer.

Sans surprise, à l’UMP, le satisfecit est général. Pour Jean-François Copé, le patron du parti présidentiel, Nicolas Sarkozy a démontré "son amour pour la France", alors que François Fillon a salué "une candidature d’intérêt national". A gauche et chez les rivaux de droite du président sortant, le ton est forcément à l’opposé. Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche, y a vu du "cynisme", alors que l’écologiste Eva Joly a assisté selon elle à "un déni de son bilan". Le député PS Claude Bartolone, lui, a cru voir "le même numéro" qu’en 2007.

Europe1.fr vous propose de revivre cette journée décisive.

23h01. Bel : "les règles du jeu seront plus claires". Jean-Pierre Bel a estimé mercredi que la candidature officialisée de Nicolas Sarkozy à la présidentielle permettait de "clarifier les choses". "Je crois que c'est bien d'entrer dans une période où les choses seront plus claires, où les règles du jeu seront plus claires parce que, jusqu'à présent, il a pu se permettre beaucoup de choses", a affirmé le président socialiste du Sénat, en marge d'une visite officielle à Madrid. "Chez moi, un petit département (l’Ariège, ndlr), il est venu avec trois avions. Ce n'est pas n'importe quel candidat", a-t-il cité en exemple.

22h29. Désir : "cinq ans qu’il a abandonné les Français". Le numéro deux du PS Harlem Désir a déclaré mercredi que Nicolas Sarkozy "prétend se présenter" à un nouveau mandat à l'Elysée "pour ne pas être en abandon de poste", alors que "cela fait cinq ans qu'il a abandonné les Français". "Nicolas Sarkozy vient d'annoncer sa candidature à l'élection présidentielle. Les Français s'y attendaient mais ne l'attendent pas : ils n'attendent plus rien de ce président qui a été celui de toutes les promesses non tenues", a affirmé Harlem Désir dans un communiqué.

22h07. Mariani : "nous allons enfin pouvoir répondre". Thierry Mariani a exprimé le soulagement des troupes de l’UMP après l’annonce de Nicolas Sarkozy. "Je suis soulagé parce que la campagne commence enfin. Je crois qu'il y a un avant et un après déclaration de candidature", a déclaré le ministre des Transports sur leJDD.fr. "On avait un solo de François Hollande depuis plus de cinq mois et il était le seul dans le jeu. Nous allons enfin pouvoir répondre."

21h43. Boutin confirme son ralliement. "Dans ces temps difficiles, la France a besoin d'un chef de l'Etat capable de mener le pays et de prendre les décisions indispensables à son redressement économique", a estimé l’ex-candidate à l’élection présidentielle. "Nicolas Sarkozy a choisi de tenir aux Français un discours de responsabilité et de vérité. Je ne peux que me réjouir de cette détermination à mettre en place, sur des bases désormais claires, la politique dont notre pays a besoin, à l'inverse du discours électoraliste et irréaliste tenu par le candidat socialiste".

21h28. Fillon : "la candidature de l’intérêt national". François Fillon a salué l’annonce de Nicolas Sarkozy. Ce soir, le débat présidentiel est véritablement lancé", a estimé le Premier ministre. Le chef de l’Etat "se tourne vers les Français avec conviction et coeur. Il s’engage pour une France forte et protectrice", poursuit-il. Selon lui, la candidature du président sortant, "c’est celle de l’intérêt national pour sortir de la crise et tenir notre rang dans la mondialisation".    

21h21. Dupont-Aignan : "empêtré dans ses contradictions". Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout La République à l'Elysée, a vu mercredi soir dans la déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy celle d'"un homme empêtré dans ses contradictions", notamment "entre ses paroles de candidat et ses actes de président". "Contradiction sur le respect de la parole du peuple français, puisque Nicolas Sarkozy restera dans l'Histoire comme celui qui a trahi le vote des Français lors du référendum de 2005, en faisant passer par le Parlement le traité pourtant massivement rejeté par le peuple", a-t-il estimé. "Contradiction sur la valeur travail puisque jamais la France n'aura perdu autant d'emplois industriels que sous Nicolas Sarkozy", a ajouté Nicolas Dupont-Aignan.

21h13. Un numéro de "pur cynisme" pour Mélenchon. Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle, a réagi à l'interview accordée à TF1 par Nicolas Sarkozy. "C'était un numéro de pur cynisme de la part de quelqu'un qui vient de nous parler de ses ambitions sociales après avoir fait reculer le pays comme aucun autre président de toute la Ve république", a jugé Jean-Luc Mélenchon sur France 2. "Il prétend donner la parole au peuple mais il leur refuse sur le principal sujet d'actualité : le prochain traité européen", a encore estimé le candidat du Front de gauche. Il dit n'avoir pas été surpris par "les principales ritournelles" de Nicolas Sarkozy "pendant cinq ans".

21h12. Joly : Sarkozy est "dans le déni du bilan". "Tout ça pour ça ?", s'est interrogée Eva Joly sur France 2, après l'annonce de la candidature de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle lors de son passage sur TF1. "Il ne nous a rien dit. Il est dans le déni du bilan de son mandant", a ajouté la candidate EELV. "Quelle force a un pays qui n'a plus d'usines, et où les Français sont opposés les uns aux autres ?", se demande la candidate écologiste Quant aux référendums, "c'est une très mauvaise idée venant de sa part. Il a complètement privé les Français de parole pendant cinq ans". Eva Joly a conclu son intervention par une phrase claire : "il faut absolument que nous chassions Nicolas Sarkozy de l'Elysée".

21h09. Visionnez l'annonce de Nicolas Sarkozy  :

Sarkozy : "oui, je suis candidat"par Europe1fr

21h06. Copé : Sarkozy a dit "son amour pour la France". Jean-François Copé, en meeting mercredi soir à Joigny, dans l’Yonne, a salué la déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy, retransmise sur écran géant pour les militants UMP présents. "Voilà que ce moment est arrivé... Nous venons d'entendre à l'instant la déclaration de candidature du président de la République. Nous venons d'entendre à l'instant un Nicolas Sarkozy engagé, concentré, grave et qui nous dit aux uns comme aux autres son amour de la France, sa passion d'être Français", a-t-il dit à la tribune.

20h57. Bayrou : "la même chanson depuis des mois". François Bayrou a réagi mercredi soir sur France 2 à l'annonce de la candidature de Nicolas Sarkozy. "Quand un capitaine a mené un bateau sur le récif, il faut en changer", a indiqué le candidat du MoDem à l'élection présidentielle. "On ne peut pas tout faire en 5 ans, mais on peut aussi éviter de se tromper sur tous les sujets" a ironisé François Bayrou. "Il faut trouver une autre direction et une autre manière de diriger le pays", a-t-il conclu.

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20h51. Le Pen : Sarkozy "veut faire oublier un bilan dramatique". Marine Le Pen a réagi mercredi soir à l'annonce de la candidature de Nicolas Sarkozy. "Cela ne change rien", a-t-elle estimé sur France 2. "Nicolas Sarkozy cherche à faire oublier son bilan qui est dramatique, en matière de chômage, de pouvoir d'achat, d'explosion de l' immigration". "Je l'ai trouvé insincère et pas convaincu lui-même", a ajouté Marine Le Pen. "On aurait dit un magicien dont on connaitrait les tours et dont on verrait les ficelles dépasser du costume", a commenté la présidente du Front National. "Les Français le jugeront avec la sévérité qu'il mérite", a prédit Marine Le Pen.

20h47. L'opposition réagit sur Twitter. Les opposants à Nicolas Sarkozy ont abondamment critiqué la prestation de Nicolas Sarkozy sur Twitter. "Quand le capitaine a mené le bateau sur un récif, il faut qu'il change", a ainsi écrit François Bayrou, candidat du Modem. "Questions téléphonées, réponses stéréotypées... Nous n'avons rien appris que nous ne sachions déjà", a pour sa part réagi l'écologiste Dominique Voynet. "Le candidat Sarkozy ne peut pas être plus crédible que le Président Sarkozy !", a persiflé de son côté Michel Vauzelle, président PS du conseil régional Paca.

20h41. Apparu : "on rentre véritablement en campagne électorale". Benoist Apparu, le secrétaire d’Etat chargé du Logement, s’est réjoui de la candidature de Nicolas Sarkozy. "On rentre véritablement en campagne électorale. En espérant que ce soit idées contre idées. Parce que tenir un fusil en permanence pour tirer sur Nicolas Sarkozy, c’est un peu léger en temps de crise", a-t-il déclaré.

20h35. Bartolone : "Sarkozy nous ressort son numéro". Claude Bartolone a jugé sur Europe 1 que Nicolas Sarkozy avait ressorti les mêmes ficelles qu’en 2007. "Il nous ressort exactement le schéma qu’il y a cinq ans. Il nous refait le même numéro", a-t-il estimé. "Mais on a déjà donné. On a donné en termes de chômage, de désindustrialisation, de perte des services public", a énuméré le député de Seine-Saint-Denis.

20h25. "Le rêve français, ça se termine toujours en cauchemar". Sans le nommer, Nicolas Sarkozy a critiqué son principal rival, François Hollande. Après avoir dénoncé la "longue litanie" des critiques du candidat Pas sur son bilan, le chef de l'Etat est passé à l'offensive. "Est-ce que vous croyez que dans la situation où se trouve le monde on peut dire aux Français 'il n'y a pas besoin de faire d'économies', est-ce que vraiment c'est raisonnable de dire qu'on a les moyens d'embaucher 60.000 fonctionnaires de plus, est-ce que c'est raisonnable, nous avons un problème de pacte social, de protection sociale, est-ce que c'est raisonnable de dire 'l'immigration, on va régulariser tout le monde'", a-t-il interrogé en référence aux propositions de son adversaire socialiste.

Idem sur le "rêve français" que François Hollande souhaite porter. "On parle de rêve français, j'en ai vu dans ma longue carrière politique des hommes politiques qui promettaient le rêve, ça se termine toujours en cauchemar", a asséné le président sortant.

20h21. "Rien à faire" avec Vanneste. Nicolas Sarkozy a fermement condamné les propos de Christian Vanneste sur la déportation des homosexuels lors de la Seconde guerre mondiale en France. "Oui", a-t-il répondu à la question de savoir s'il condamnait ces propos. "J’aimerais tellement que dans la vie politique, à gauche comme à droite, on arrête avec les propos blessants. Tout ce qui peut paraître comme de l’homophobie, je l'ai en horreur. Aujourd’hui, nous n’avons rien à faire avec des personnes qui ne comprennent pas. Au 21e siècle, ce type de propos, ça tire tout le monde vers le bas." Les jours de Christian Vanneste à l'UMP semblent définitivement comptés.

20h17. Nicolas Sarkozy parle de "la France forte". Sans officialiser son slogan de campagne, "La France forte", Nicolas Sarkozy a tout de même développé ce thème sur TF1. "Il faut que les Français comprennent que si la France est forte, ils seront protégés", a lancé le chef de l'Etat. "La France est un bouclier pour chacun d'entre nous.Mais si la France est faible, les Français seront exposés",a-t-il prévenu.

20h15. "Remettre le travail au centre de tout". "Tout mon projet, c'est de remettre le travail au centre de tout (...) L'assistanat n'a pas sa place, la solidarité pour ceux qui ne peuvent pas travailler, la formation et l'emploi pour ceux qui ont la force de travailler", a déclaré le chef de l'Etat.

Nicolas Sarkozy a confirmé son intention de recourir au référendum s'il était réélu. "L'idée centrale de mon deuxième quinquennat, si les Français me font confiance, c'est de redonner la parole au peuple français", a-t-il déclaré. "Le premier référendum portera sur la question du chômage, l'indemnisation du chômage et la formation des chômeurs. Toute personne au chômage qui n’a pas de chance crédible, notre société lui apprenne un nouveau métier, lui donne une nouvelle formation." Et de confirmer le caractère contraignant de son projet : "Pour les chômeurs capables de travailler, il faudra prendre cette formation, et à l'issue de cette formation, il faudra prendre un emploi", a-t-il prévenu.

Sans surprise, Nicolas Sarkozy a officialisé sa candidature à l'élection présidentielle mercredi soir sur le plateau du journal télévisé de TF1. "Oui, je suis candidat à l'élection présidentielle", a-t-il lancé d'emblée.

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19h45. Hollande ironise sur le "candidat-président". François Hollande a jugé lors de son grand meeting de Rouen que Nicolas Sarkozy était passé du statut de "président-candidat" à celui de "candidat-président". Le candidat socialiste a ainsi minimisé l’annonce présidentielle. "Quelle nouvelle ! Quel bouleversement ! Quelle sensation !", a-t-il ironisé. "Cette nouvelle, nous la connaissions depuis des semaines", a-t-il lancé.

19h26. Le Sarkozy de La Conquête soutient Hollande. L’image est cocasse. Denis Podalydès, qui interprétait avec brio Nicolas Sarkozy dans le film La Conquête, sorti en mai 2011, est au premier rang du meeting de François Hollande à Rouen.

19h19. "Un slogan qui souligne ce que n'est pas l'adversaire". L’homme derrière le slogan de Nicolas Sarkozy, "La France forte", s’appelle Jean-Michel Goulard. "C'est un excellent slogan parce qu'il est clivant, il souligne par contraste ce que n'est pas l'adversaire", explique dans Le Figaro ce publicitaire, qui était déjà à l’origine du slogan "Ensemble, tout devient possible", de 2007.

19h04. Et pendant ce temps-là, à Rouen… Dans la ville natale de François Hollande, où se tient un grand meeting, Najat Vallaud-Belkacem a lancé la soirée. C’est actuellement Laurent Fabius qui s’adresse à la dizaine de milliers de personnes présentes sur place.

18h52. Bertrand : "beaucoup plus de gravité" chez Sarkozy. Xavier Bertrand a estimé sur Europe 1 que Nicolas Sarkozy avait changé au cours des cinq ans de son mandat. "La gravité de la crise, l’exercice de responsabilité dans des situations très difficiles…. Je vois beaucoup plus de gravité chez lui", a assuré le ministre de la Santé.

18h43. "Ça change la donne", juge Bertrand. Xavier Bertrand a estimé que la candidature de Nicolas Sarkozy est susceptible de renverser la tendance, alors que François Hollande reste le grand favori des sondages. "Ça change la donne. On va rentrer dans le cœur de l’élection présidentielle", a-t-il estimé sur Europe 1. "Regardez bien les sondages et vous verrez comment les choses vont bouger, évoluer", a-t-il promis. "Ce qui est important, ce sont les idées nouvelles. Il faut continuer le changement dans de très nombreux domaines".

"On rentre dans le coeur de l'élection" :

Comme lors du deuxième tour de 2007, Jacques Séguéla votera bien Nicolas Sarkozy en 2012, a-t-il fait savoir mercredi sur Europe 1. "J’ai voté 50 ans à gauche, ça fait cinq ans que je vote à droite, il me reste donc 45 ans à voter à droite pour faire l’équilibre", a-t-il ironisé en guise de réponse. "Si les Français pouvaient le connaître mieux…", a-t-il poursuivi. "Il est le contraire de ce que l’on croit. Il ne la ramène pas du tout. Il est très cultivé, sur tout. Et surtout, il veut faire son métier le mieux possible, et a la France dans la peau."

18h21. Séguéla : "des slogans au ras des pâquerettes". Jacques Séguéla a jugé sur Europe 1 que les slogans de la campagne présidentielle actuelle sont "au ras des pâquerettes". Le célèbre publicitaire visait là tant "La France forte" de Nicolas Sarkozy que "Le changement, c’est maintenant". "Tous les candidats d’opposition parlent de changement, et tous les candidats sortants parlent de France plus ou moins forte", a-t-il poursuivi. "Face au changement, qui peut faire peur, la volonté sarkozyenne est de dire qu’il maintiendra cette France forte."

18h18. "La situation des travailleurs m’importe plus", dit Hollande. En déplacement dans l’Eure, avant un grand meeting à Rouen où il a passé son enfance, François Hollande s’est attaché à minimiser l’annonce de la candidature de Nicolas Sarkozy : "aujourd'hui, la situation des travailleurs m'importe plus que la situation d'un déclarant en terme de candidature", s’est-il contenté de répondre.

18h11. Un "non-événement" pour Arthaud. Pour Nathalie Arthaud, la candidature de Nicolas Sarkozy ne changera pas la donne. "Il était en campagne depuis bien longtemps. Ce n'est pas un scoop, cela ne surprendra personne", a dit la candidate de Lutte ouvrière. "Oui, c'est un non-événement. Il a été le président des riches et il sera le candidat des riches", a-t-elle souligné.

17h41. Morin pourrait rallier Sarkozy jeudi. Selon plusieurs sources parlementaires proches du Nouveau centre, Hervé Morin pourrait annoncer le retrait de sa candidature à l’élection présidentielle. L’ex-ministre de la Défense, qui n’a jamais décollé dans les sondages, et était discuté jusque dans son camp, pourrait annoncer dans la foulée son ralliement à Nicolas Sarkozy ?

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17h25. Un slogan proche de celui de VGE. "La France forte", le slogan de campagne qu'aurait choisi l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy, n'est pas sans rappeler  l'une des formules utilisées par Valéry Giscard d'Estaing en 1981. Selon Slate, le président sortant de l'époque avait utilisé, entre autres slogans, "Il faut une France forte" entre les deux tours de l'élection présidentielle. Rappelons que "VGE" avait été battu par François Mitterrand. Pas forcément un bon présage pour Nicolas Sarkozy.

17h11. Cécilia souhaite" bonne chance" à son ex-mari. "Good luck to Nicolas Sarkozy, who is starting his campaign today" ("Bonne chance à Nicolas Sarkozy, qui démarre sa campagne aujourd'hui), a twitté Cecilia Attias, qui vit désormais aux Etats-Unis avec son nouvel époux, Richard Attias. L'éphémère première dame n'a apparemment aucun doute sur ce que va dire le chef de l'Etat sur TF1.

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17h02. Carla Bruni-Sarkozy renonce à un projet télé. La première dame a annoncé avoir repoussé un projet personnel pour la télévision, à quelques heures de la déclaration de son président de mari. "Je ne veux pas entreprendre ce projet avant le mois de mai a cause de l'échéance électorale. Je ne souhaite pas que mon action subisse les interférences de la campagne actuelle ou qu'elle soit interprétée à tort comme un engagement politique", explique-t-elle dans TV Magazine, à paraître jeudi.

16h45. Cécilia Attias abonnée au compte Twitter de Sarkozy. Parmi les plus de 40.000 followers que compte Nicolas Sarkozy sur Twitter, l'un a particulièrement attiré l'attention. Le Lab a en effet repéré que que Cécilia Attias, l'ex-épouse de Nicolas Sarkozy, s'est abonnée au compte Twitter de son ex-mari.

  Selon le site Internet du Point, Nicolas Sarkozy dévoilera jeudi à Annecy, lors de son premier meeting, son slogan de campagne. Le chef de l’Etat aurait choisi "La France forte" pour mettre en avant la résistance du pays face aux crises.

Plus tôt dans la journée de mercredi, plusieurs signes ont balayé les derniers doutes, s’il en restait, quant à la volonté du chef de l’Etat à briguer un second mandat. D’abord, le compte Twitter officiel de Nicolas Sarkozy a été lancé tôt le matin, avec ce premier tweet, posté à huit heures du matin : "bonjour à tous, je suis très heureux de lancer aujourd’hui mon compte #Twitter. Merci à ceux qui voudront bien me suivre! - NS". Sans surprise, les followers ont afflué, puisque plus de 40.000 personnes s’étaient abonnées au fil du président de la République à 16h30.

Par ailleurs, plusieurs déplacements ont été ajoutés à l’agenda du président-candidat. Jeudi, avant son premier meeting, à Annecy, il visitera une fromagerie de Haute-Savoie. Et le jeudi 23 février, il tiendra un grand meeting à Lille, sur les terres de Martine Aubry.