Morano : "pas des écoutes, un repérage" (E1)

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Nadine Morano a réfuté vendredi matin sur Europe 1 le terme "écoutes téléphoniques" au sujet de l’identification par les services français de la source du journal Le Monde dans le cadre de l’affaire Bettencourt. "Il n’y a pas d’écoutes téléphoniques, mais repérage de communication, ce n’est pas la même chose", a déclaré la ministre de l’Apprentissage. "Une écoute téléphonique, on écoute vos conversations. Un repérage de communication, c’est savoir les numéros qui ont été en contact, notamment parce qu’il s’agit de savoir quel membre de cabinet, haut-fonctionnaire, qui est soumis au devoir de réserve, qui n’a pas le droit de divulguer des information confidentielles d’un secret d’instruction, est en train de manquer à son devoir de réserve et commet un faute professionnelle."

La ministre a également répondu à François Hollande, qui parlait jeudi de "République suspecte" dans le climat actuel. "La République n’aura jamais été aussi irréprochable", a-t-elle assuré. "Pour la première fois, les comptes de l’Elysée sont contrôlés chaque année, en toute transparence. Et les indemnités du président de la République sont fixées par le Parlement."