Marine Le Pen : "Sarkozy court après moi"

Marine Le Pen a insisté sur la "force" de ses convictions
Marine Le Pen a insisté sur la "force" de ses convictions © Capture France 2
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Assiya Hamza , modifié à
La présidente du FN a mis en doute la sincérité de l'hommage qui sera rendu vendredi à Jeanne d'Arc.

"Jeanne d’Arc appartient à tous les Français". Pour Marine Le Pen, invitée du journal télévisé de France 2 jeudi soir, la guerre des symboles n'aura pas lieu. Du moins, en apparence. Alors que le président de la République a annoncé qu'il rendrait hommage à la pucelle d'Orléans vendredi lors d'un déplacement dans la Meuse et dans les Vosges, la présidente du Front national n'a pas manqué d'accuser Nicolas Sarkozy de braconner sur ses terres.

"Je vois bien que Nicolas Sarkozy court après moi", a accusé la candidate à l'élection présidentielle. "Il faut qu'il sache que j'ai des convictions plus fortes, que j'ai un cœur plus pur et que j'ai des jambes plus longues. Par conséquent, il va avoir beaucoup de mal je crois à me rattraper", a encore ironisé Marine Le Pen.

Un président "vendu"

Et, comme pour s'accaparer un peu plus cette figure de l'histoire longtemps associée au Front national, la leader frontiste s'est drapée de l'aura de la sainte politique pour bouter un président sans foi, ni loi.

"Je crois à l’honnêteté en politique, je crois à la sincérité des convictions. Nicolas Sarkozy démontre chaque jour aux Français qu'il est dans une vision électoraliste, d’intérêts personnels et qu'il a totalement oublié l'intérêt supérieur du peuple français. On l'a vu d'ailleurs avec cette TVA patronale qu'il va mettre en oeuvre. Il vend son âme aux marchés financiers. Il vend son âme aux agences de notation. Le pire, c'est qu'il vend aussi son peuple", a conclu la candidate à l’élection présidentielle.

La présidente du Front national honorera quant à elle samedi la mémoire de Jeanne d'Arc, née il y a 600 ans, mais à Paris.