Les syndicats "pas là pour se mêler de la campagne"

  • Copié
avec AFP

Nicolas Sarkozy a réaffirmé lundi que les syndicats étaient "là pour défendre les intérêts des syndiqués" et "pas pour se mêler à la campagne électorale" en s'en prenant au leader de la CGT, Bernard Thibault.

"Si les syndicats font le travail des partis politiques, faut pas s'étonner que les syndicats ne peuvent pas participer au dialogue social. Fort heureusement, il y a beaucoup d'organisations syndicales moins engagées politiquement que M. Thibault", a déclaré le président-candidat UMP, qui était interrogé par la presse, lors de sa visite de la centrale photovoltaïque de Toul-Rosières, en Lorraine. De nouveau, il s'en est pris à la CGT, et au numéro un de la centrale syndicale, en accusant une nouvelle fois "les permanents" de ce syndicat d'avoir "empêché" la sortie d'un numéro d'Ouest-France "au prétexte qu'il y a une interview de moi" (la semaine dernière, ndlr).

Nicolas Sarkozy s'est défendu d'avoir lancé une "charge contre les syndicats". Pas "du tout et vous le savez très bien, j'ai beaucoup travaillé avec les syndicats, il y a des syndicats de grande qualité mais il y a des comportements qui ont choqué les Français parce qu'ils n'avaient rien de comportements syndicaux", a-t-il ajouté. "J'ai dit qu'à Florange, la délégation de permanents qui était venue pour casser le siège de ma campagne ils ne venaient pas pour faire du syndicalisme ils venaient pour faire de la politique ... Je ne fais aucun amalgame mais il y a des comportements qui ne sont pas admissibles", a ajouté le candidat UMP.