Les politiques s'emmêlent les pinceaux

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Marion Sauveur , modifié à
Trous de mémoire, troubles du langage. Retour sur les phrases qui ont marqué la semaine.

La "dyslexie". "Hollande a retrouvé une femme, Valérie Rottweiler". Du député UMP Lionnel Luca, qui sous couvert d'"humour" a rebaptisé la compagne du candidat socialiste,  Valérie Trierweiler. "Ce n’est pas sympa pour le chien, il faut respecter les animaux", avait-il cru bon d’ajouter.

L'amnésie. "Le 1er mai, nous allons organiser la fête du travail mais la fête du vrai travail, de ceux qui travaillent dur, qui sont exposés, qui souffrent". Propos de Nicolas Sarkozy lundi, qui ont été démentis par lui-même deux jours plus tard. Jeudi soir, le président-candidat a finalement reconnu avoir prononcé ces mots, une expression "pas heureuse". Et d’assurer : "je voulais dire une vraie fête du travail".

La "débatite aigüe". "Une débatite aiguë a soudainement pris la droite". La première secrétaire du PS Martine Aubry s’est lancée dans une invention de vocabulaire, alors que les proches de Nicolas Sarkozy ne cessent de demander trois débats dans l’entre-deux tours.

Perte de la notion du temps. "Au rythme, où il va Sarkozy va terminer la campagne en réclamant l'annexion des sudètes et de Dantzig et va déclarer la guerre à la Pologne". Tweet du maire du XIVe arrondissement parisien, Pascal Cherki, comparant indirectement Nicolas Sarkozy à Hitler. Ce message court a depuis été effacé.

L’erreur d’élocution. "C'était regrettable, c'était une maladresse, il a regretté par la suite". Déclaration de Bernadette Chirac, après avoir voté pour le premier tour, sur l'intention annoncée par son mari et ancien président Jacques de voter pour le candidat de gauche, François Hollande, en juin 2011.