Lefebvre, le web adore le détester

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Hélène Favier , modifié à
Frédéric Lefebvre s'est attiré les railleries des internautes en citant la marque Zadig & Voltaire comme livre préféré.

Cible privilégiée du site de micro-blogging Twitter, Frédéric Lefebvre a de nouveau subi les tirs croisés des internautes ce week-end. Il faut dire que le sniper de l’UMP - devenu secrétaire d’Etat au Commerce et à la Consommation - a commis, samedi, une bourde de taille. Interrogé par LeFigaro.fr, à l’occasion de la journée du livre politique, sur son ouvrage préféré, Frédéric Lefebvre a lâché : "Sans doute Zadig & Voltaire".

"Parce que c’est une leçon de vie"

Confondant donc Zadig ou la destinée, œuvre de Voltaire, et la marque de pulls en cashmere Zadig & Voltaire, le secrétaire d’Etat a poursuivi : "Parce que c’est une leçon de vie et je m’y replonge d’ailleurs assez souvent".

"Moi mon livre préféré, c’est la princesse Tam Tam de Clèves", ou "le malade Imagin’R"…Tout au long du week-end, les internautes se sont délectés de la bévue du ministre sur Twitter. Détournant les œuvres les plus célèbres de la littérature pour y glisser le nom d’une marque, ils ont constitué la bibliothèque idéale pour Frédéric Lefebvre, la bien nommée #bibliolefebvre, créée par Rue89 qui est à l'origine de ce petit jeu des internautes.

Voici une sélection des plus acides de ces commentaires :

Lefebvre et le web, une longue histoire

Au final, Frédéric Lefebvre, lui-même, a fait mine de s’amuser du petit jeu des internautes : "J'aime Zadig, j'aime Voltaire et j'aime @Twitter. Merci pour ce bon moment !", a-t-il écrit samedi sur le fameux site de micro-blogging.

En 2009, Frédéric Lefebvre, spécialiste des petites phrases à l’UMP, avait fait une entrée remarquée sur Twitter. Son compte avait été désactivé, quelques heures, pour activité étrange, les internautes l’ayant signalé comme spam. Une sorte de vengeance : quelques mois auparavant, Frédéric Lefebvre avait mis le feu aux poudres, en assurant dans les colonnes du Nouvel Obs que "les mini-messages de Twitter, c’est pour faire chic, mais c’est pas là que ça se passe".