Le bide américain de Marine le Pen

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avec Jean Philippe Balasse , modifié à
Marine Le Pen a bien du mal à rencontrer des interlocuteurs lors de sa tournée américaine.

A quelques mois de la présidentielle française, la présidente du Front national est partie aux Etats-Unis se chercher une stature internationale. Mais la candidate a livré un emploi du temps pour le moins confus. Et après de multiples changements de programme, elle est finalement parvenue à rencontrer une personnalité de la droite américaine, non sans difficultés.

Cette personnalité américaine, c'est Ron Paul, l'un des huit candidats à l'investiture républicaine pour affronter l'an prochain Barack Obama. La rencontre avait dans un premier temps été annulée pour des raisons d'agenda selon l'entourage de Ron Paul, l'élu texan proche du "tea party"

Marine Le Pen se rend alors directement au capitole pour rencontrer des élus américains et finit par être reçue mercredi après-midi par Ron Paul dans son bureau du Congrès.

La candidate du FN pour les élections présidentielles évoque "des pressions" :

"Je remarque qu'il y a eu un certain nombre de pressions qui ont été effectuées et que, dans un pays qui me semblait, moi, que c'était le pays de la liberté, je m'aperçois qu'ils ne sont pas si libres que ça", s'agace Marine Le Pen. La présidente du FN a estimé ensuite que cela signifiait sans doute qu'elle était "une candidate crainte" en France.

Au final, la rencontre ne dure qu'une dizaine de minutes, alors que c'était censé être le temps fort de la visite de Marine Le Pen aux Etats-Unis. A sa sortie, la candidate frontiste a expliqué qu'ils avaient parlé du rôle de l'étalon-or qui "lui apparaît comme un élément essentiel du futur système monétaire international" et comme "un des moyens les plus efficaces pour lutter contre la spéculation".