Le Pr Izrael a "un message capital" pour 2012

Le cancérologue Victor Izrael est candidat à la présidentielle de 2012.
Le cancérologue Victor Izrael est candidat à la présidentielle de 2012. © EUROPE 1
  • Copié
Le cancérologue a confirmé sa candidature à la présidentielle après une campagne sur le web.

"J'ai un message capital à faire passer aux Français. J'ai essayé de le faire par différents moyens mais je n'y suis parvenu." Loin de se décourager, le cancérologue Victor Izrael a décidé de se lancer dans la course à la présidentielle pour faire entendre sa voix. Il était en fait le "candidat mystère" d'une campagne de communication sur le web.

"En 2012, votez la vie" ou encore "Ne laissez pas le cancer s'occuper des chômeurs" proclamaient les slogans de l'agence Euro RSCG pour cette candidature mystère. Le suspens a été levé mardi et le professeur Izrael se veut le promoteur d'un "égal accès de tous à des soins de qualité, (...) une prévention et un dépistage organisé plus efficaces, ainsi qu’un soutien massif à la recherche, qui seule permettra de terrasser définitivement le cancer".

"C'est ma vocation"

Le médecin assure avoir "essayé les moyens classiques" pour faire passer son message, mais "ils n'ont pas permis d'émouvoir les gens", regrette-t-il. "Je suis un engagement personnel, c'est ma vocation", assure-t-il pour justifier sa démarche. "J'irai aussi loin que je le pourrai. Je reçois tant de témoignages de sympathie et de soutien que j'espère obtenir les 500 signatures" (nécessaire pour valider sa candidature, ndlr), souhaite Victor Izrael.

"J'irai aussi loin que je le pourrai" :

"Je ne suis ni de droite ni de gauche"

"Je ne suis ni de droite ni de gauche dans mon combat. Les malades, je les soigne quelle que soit leur couleur politique", prévient aussi le cancérologue. Le médecin, dont la campagne de communication a été offerte "gracieusement" par l'agence Euro RSCG - qui appartient au publicitaire Jacques Séguéla, un ami du cancérologue -, n'a d'ailleurs pas de parti pour le soutenir. "Je n'ai pas de parti derrière moi. Je n'ai pas de réserve de guerre. J'attends de regrouper suffisamment de partisans pour fonder un parti qui permettrait par les cotisations et les apports de financer la campagne", annonce-t-il.

Et si ses plans ne se déroulent pas comme prévu ? Le cancérologue ne perd pas espoir que son combat prenne une place dans la campagne. "Je veux plus qu'un pacte. Je veux aller suffisamment loin pour interpeller les candidats et que, dans leur programme, ils s'engagent publiquement avec des promesses précises", assure Victor Izrael.