Delanoë fait ses adieux au Conseil de Paris

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avec AFP , modifié à
BYE BYE - Le maire socialiste de la capitale va faire ses adieux aujourd’hui aux conseillers de Paris.

L’INFO. Le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë va présider lundi son dernier Conseil de Paris, 13 ans après avoir arraché de haute lutte la ville à la droite. Troisième maire de la capitale du XXe siècle, premier de gauche, seul maire ouvertement homosexuel d'une grande ville française, Bertrand Delanoë, âgé de 63 ans et adepte du non-cumul des mandats, avait promis dès 2007 de ne pas se représenter en 2014.

"Il ne faut pas avoir de nostalgie". Bertrand Delanoë a toutefois déclaré ne pas nourrir de "nostalgie" à la veille de son départ, et vouloir travailler jusqu'au "6 avril", date à laquelle il remettra les clés de l'Hôtel de Ville à son successeur. "On doit finir beaucoup de choses en termes de crèches, d'équipements, il y a le Carreau du Temple à livrer, ce n'est pas le dernier jour du travail. Le dernier jours du travail c'est le 6 avril", a déclaré à la presse le maire PS avant d'entrer en séance. Ressent-il de l'émotion en ce jour symbolique ? "Oui mais l'émotion c'est fait pour être contenu. Et il ne faut pas avoir de nostalgie. Il faut être dans la sérénité. Je suis heureux d'avoir servi Paris longtemps (...) j'ai été élu en 1977, j'avais 26 ans. C'est un moment tout à fait joyeux de la vie. Je n'ai pas de nostalgie, je n'ai pas de regret, je suis dans la vie et j'ai surtout du boulot pendant un mois et demi et j'entends le faire complètement", a poursuivi le maire, élu en 2001.

Quel avenir ? Selon ses déclarations récentes, l’actuel édile quitte ses fonctions sans projet précis, si ce n'est celui de se reposer et de prendre du "recul". En septembre, il avait dit son souhait de passer "quelques mois par an" à Bizerte, en Tunisie, où il a grandi. Et en mai, il avait affirmé qu'il ne "souhait(ait) pas" entrer au gouvernement, parlant d'un engagement auprès de "fondations" ou de possibles "activités internationales". Nombreux sont ceux pourtant qui voient Bertrand Delanoë entrer au gouvernement à la faveur d'un remaniement, pour autant qu'on lui propose un poste qui lui agrée. Les Affaires étrangères sont souvent citées, l'Intérieur ou même Matignon, plus rarement.

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