Courson regrette "l'attitude arrogante" de Cahuzac

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INTERVIEW E1 - Le président de la commission d'enquête envisage d'entendre Ayrault.

Charles de Courson, député UDI de la Marne, est aussi le président de la commission d’enquête parlementaire qui a auditionné Jérôme Cahuzac, mercredi. Il était l’invité d’Europe 1, jeudi matin. "Nous avons beaucoup progressé dans les dysfonctionnements de l’administration fiscale. Nous allons continuer les auditions. Auditionner le Premier ministre ? Je pense que ce serait bien. Nous n'avons pas encore tranché. Les questions posées étaient précises, et Cahuzac a refusé d’y répondre, se retranchant derrière l’instruction judiciaire. Il a encore eu une attitude d’une très grande arrogance", a-t-il déclaré.

De Courson: "Monsieur Cahuzac a répondu avec...par Europe1fr

Interrogé sur les moyens à sa disposition pour obliger l’ancien ministre du Budget à parler, Charles de Courson rappelle que "nous n’avons aucun moyen de sanctionner quelqu’un qui refuse de répondre. Ce sont les limites de la commission d’enquête, il faudrait d’ailleurs peut-être toiletter le texte qui les organise."

Quant au fait de savoir si le président était ou non au courant de l’existence d’un compte en Suisse de son ministre, l’élu assure que l’ "on a beaucoup progressé, puisqu’Edwy Plenel assure avoir rencontré l’entourage présidentiel, peut-être même le président."

 Et d’assurer à propos des élus qui ont tweeté pendant l’audition de Cahuzac : "ce n’est pas acceptable. Quand on est dans une commission d’enquête, on se concentre." Lors de la prochaine séance, les téléphones seront désormais interdites, a-t-il prévenu.

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