Copé récuse toute mise sous tutelle par Sarkozy

© REUTERS
  • Copié
avec AFP , modifié à
Le président de l'UMP réaffirme son objectif des municipales dans un entretien au JDD.
jean francois copé

© REUTERS

Le président de l'UMP, Jean-François Copé, récuse dans un entretien accordé au Journal du Dimanche l'idée de sa mise sous tutelle par Nicolas Sarkozy et réaffirme son objectif des municipales, glissant que "ceux qui pensent que l'on peut gagner 2017 sans gagner 2014 se trompent".

"Drôle d'idée!", se raidit-il comme on l'interroge sur sa mise sous tutelle par l'ancien chef de l'Etat, rappelant avoir remporté sept législatives partielles depuis son accession à la tête du parti et totaliser "185.000" adhérents à jour de cotisation, "dont 30.000 de plus en une semaine à la faveur de la souscription nationale". "Le 30 juin dernier, 90.000 militants ont voté à 93% pour que je poursuive mon mandat jusqu'à son terme, fin 2015. Avec une équipe rassemblée, je prépare les élections municipales", tient-il à rectifier.

A cet égard, "ceux qui pensent que l'on peut gagner 2017 sans gagner 2014 se trompent", lance-t-il à l'adresse de François Fillon, candidat déclaré à la candidature en vue de la prochaine élection présidentielle, assurant que "2014 marquera l'émergence d'une nouvelle génération UMP".

A l'ancien Premier ministre, qui déclarait jeudi dans l'Hérault que l'UMP ne pouvait "vivre immobile, congelée, au garde à vous, dans l'attente d'un homme providentiel", Jean-François Copé dit n'avoir "rien" à répondre, rappelant simplement que son "seul adversaire, c'est la politique socialiste". Quant à l'éventualité d'un retour de Nicolas Sarkozy, il répète qu'il sera "à ses côtés quelle que soit sa décision".