"Copé est dans la caricature permanente"

"La seule façon qu'ils ont trouvé de faire oublier qu'ils se détestent, c'est de détester François Hollande", juge Harlem Désir à propos des leaders de l'UMP.
"La seule façon qu'ils ont trouvé de faire oublier qu'ils se détestent, c'est de détester François Hollande", juge Harlem Désir à propos des leaders de l'UMP. © Europe 1
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Frédéric Frangeul , modifié à
Harlem Désir, numéro 2 du PS, a fustigé dimanche matin l’attitude du secrétaire général de l’UMP.

"Ils se détestent tellement qu'il n'arrivent pas à le cacher". Harlem Désir, coordinateur de la campagne du PS pour les élections législatives, a moqué dimanche l’attitude des leaders de l’UMP qui se sont réunis en séminaire samedi pour préparer le scrutin. "Hier ils nous ont joué "Embrassons-nous, Folleville", a ironisé Harlem Désir lors du Grand Rendez-vous Europe1-i>TELE-Le Parisien.

"Ils se détestent tellement qu'il n'arrivent pas à le cacher" :

"L'UMP c'est 0% de proposition et 100% de polémique"

"Finalement, la seule façon qu'ils ont trouvé de faire oublier qu'ils se détestent, c'est de détester François Hollande", a ajouté Harlem Désir. "La caricature et la détestation à l'égard de François Hollande sont devenues le seul point commun des dirigeants de l'UMP". "Aujourd'hui l'UMP, c'est 0% de proposition et 100% de polémique", a estimé Harlem Désir.

Le numéro 2 du PS a également déploré la position de la droite par par rapport au FN. "Monsieur Copé a été incapable de maintenir la digue républicaine vis-à-vis de l'extrême droite. Je lui demande de la clarté au nom de l'héritage gaulliste et chiraquien de cette formation". L’occasion pour le socialiste de rappeler la ligne du PS : "s'il y a le moindre risque d'élection d'un député du Front National, nous nous rallierons derrière le candidat républicain".

"Monsieur Copé a été incapable de maintenir la digue républicaine" :

"Copé fait régner un climat de tension"

Sur la question des alliances, Harlem Désir a répondu aux attaques du secrétaire général de l’UMP. "Copé est dans la caricature permanente. Mettre sur le même plan le parti communiste, qui a gouverné à de nombreuses reprises, et l'extrême-droite, qui prône la discrimination et rejette les valeurs de la République, tout cela est grotesque", a-t-il déploré.

Et l’eurodéputé de conclure : "Monsieur Copé fait régner sur cette campagne un climat de tension, de brutalité, de revanche. C'est cela qui a été rejeté aussi avec Nicolas Sarkozy".

"Prêt à être le premier secrétaire du PS"

Le numéro deux du parti socialiste a également confirmé son envie de succéder à Martine Aubry à la tête du PS. "Je n'ai pas caché que, pour le reste, j'étais à la disposition des militants socialistes, que j'étais effectivement prêt, s'ils le décidaient, dans le congrès qui devrait avoir lieu à l'automne, à être le premier secrétaire du Parti socialiste", a-t-il dit.

"A la disposition des militants":