Comptes de campagne UMP: "une taxe sur l'opposition" (Estrosi)

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L'invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 équivaut à un "impôt sur l'opposition", estime Christian Estrosi, député UMP des Alpes-Maritimes et maire de Nice invité dimanche du Grand Rendez-vous Europe 1/ i>Télé/ Le Parisien-Aujourd'hui en France.

"Je considère simplement qu'on ne peut pas comprendre qu'avec 2% de déplacement, on donne le sentiment qu'il y a un nouvel impôt dans notre pays qui serait un impôt sur l'opposition de 11 millions d'euros pour 400.000 euros. (…) C'est un étouffement de l'opposition", a déclaré Christian Estrosi. "C'est une application sévère d'une loi inadaptée", a-t-il également estimé.

"On a le sentiment dans notre pays que quand on est élu pour 5 ans, on ne peut exercer sa fonction de président de la République que pour 4 ans puisqu'on considère que la cinquième année, si à chaque fois que vous sortez vous ne dites pas du mal de vous-mêmes, ça risque de vous être imputé", a-t-il regretté. "Bien sûr qu'il faut changer la loi !", a-t-il conclu.