Christophe Alévêque, candidat en 2012

Christophe Alévêque a justifié sa candidature à la présidentielle sur Europe 1 samedi.
Christophe Alévêque a justifié sa candidature à la présidentielle sur Europe 1 samedi. © DR
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avec AFP , modifié à
Sur les traces de Coluche, l'humoriste fait acte de candidature à la présidentielle.

En 1980, Coluche l'avait fait : se présenter à la présidentielle. Trente ans plus tard, l'humoriste Christophe Alévêque - qui se fait aussi appeler "Super Rebelle" - marche dans ses pas et compte bien obtenir le même succès en faisait acte de candidature à présidentielle de 2012.

Invité sur Europe 1 samedi matin, il a justifié sa démarche : "la politique est devenue un spectacle donc c'est normal qu'un vrai pitre fasse partie du débat". Concernant les 500 signatures nécessaires pour se présenter, l'humoriste ne s'est pas montré inquiet.

"Des élus, j'en connais un paquet", a-t-il déclaré :

L'annonce a été faite, vendredi soir, au cours d'un happening que Christophe Alévêque organise chaque année le 6 mai devant le Fouquet's à Paris, en signe de protestation depuis l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République en 2007.

"Un constat politique navrant"

"Devant ce constat politique navrant, j'ai donc décidé, après avoir organisé les primaires dans les toilettes de chez moi cet après-midi, de présenter ma candidature à la prochaine élection présidentielle", a déclaré l'humoriste devant le célèbre restaurant des Champs Elysées où Nicolas Sarkozy avait fêté son élection.

"Mais ce ne sera pas moi, ce sera un héros : Super Rebelle !", a-t-il lancé, revêtant une cape rouge de super héros sous les applaudissements, sifflements et au milieu des confettis jetés par ses supporters. Un comité de soutien armé de cuivres a accompagné cette annonce en musique, lancé de faux billets de 500 euros et brandi des pancartes à l'effigie du candidat "Super Rebelle".

Alias "Super Rebelle"

Les "Roms", "l'islam de France", "l'affaire Bettencourt", "BHL et Kadhafi", "Carla Bruni-Sarkozy"... Christophe Alévêque s'est livré à un "rappel" en règle des événements et personnalités qui ont marqué l'année en cours, a fait chanter le public, lâché une colombe, en bois, et enchaîné les boutades et moqueries sur le pouvoir en place et les politiques en général.

Il a enfin appelé le public à aller voter quoi qu'il arrive et annoncé qu'il partirait en campagne comme les autres candidats qu'il "caricaturerait". Cette "campagne" de Super Rebelle à la rencontre de ses électeurs sera filmée comme un documentaire que lui-même produira.