Cantona sur le terrain politique

Eric Cantona a écrit aux maires de France pour leur demander les 500 signatures nécessaires pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle.
Eric Cantona a écrit aux maires de France pour leur demander les 500 signatures nécessaires pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle.
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avec AFP , modifié à
L’ex-footballeur cherche les 500 signatures pour pouvoir se présenter à l’élection présidentielle.

Des terrains de football à la politique, en passant par les planches de théâtre : Eric Cantona, 45 ans, n’en est pas à son premier coup d’éclat imprévisible. L’ex- star du Manchester United a écrit aux maires de France pour obtenir les 500 signatures nécessaires pour pouvoir se présenter à l’élection présidentielle en 2012, rapporte Libération. Son but, selon le quotidien : faire du logement "la priorité de la présidentielle" et relancer la campagne de "mobilisation générale pour le logement", lancée par la Fondation Abbé-Pierre en septembre.

Dans cette vraie-fausse candidature, Eric Cantona, 45 ans, se définit comme un "citoyen engagé" et "attentif à notre époque, aux chances qu’elle offre aux plus jeunes - trop limitées - aux injustices qu’elle génère - trop nombreuses, trop violentes, trop systématiques".

Un message "simple mais clair"

Son message, affirme-t-il, est "simple mais clair". Il s’agit d’un " message de vérité mais de respect ; un message solidaire et puissant […] un message attendu par notre pays et par ces millions de familles dont on oublie les souffrances quotidiennes et desquelles la puissance publique s’est éloignée". S’adressant aux élus destinataires de sa lettre, il dit vouloir "requérir [leur] signature dans le cadre du débat politique dans lequel le pays s’engage".

L’ancien "joueur du siècle" de Manchester, qui a raccroché les crampons pour se lancer dans une carrière de comédien, n’en est pas à son coup d’essai. Fin 2010, celui qui tourne actuellement dans la pièce Ubu enchaîné avait déjà créé le buzz en appelant à aller retirer l’argent des banques. Le trublion, connu pour ses déclarations sentencieuses ou indéchiffrables, assurait dès 2009 qu’ "être Français, c’est être révolutionnaire, d’abord".