Bruno Le Roux tente d'étouffer la fronde des députés PS

Le patron des députés PS, Bruno Le Roux, est monté au créneau, mercredi à l'Assemblée, pour défendre Manuel Valls face à la fronde de certains députés socialiste contre les mesures d'économie annoncées par le Premier ministre.
Le patron des députés PS, Bruno Le Roux, est monté au créneau, mercredi à l'Assemblée, pour défendre Manuel Valls face à la fronde de certains députés socialiste contre les mesures d'économie annoncées par le Premier ministre. © MAXPPP
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QAG - Le patron des députés PS a posé une question, imprévue, à l'Assemblée pour soutenir Manuel Valls au nom des "députés de la majorité".

Le soutien. "Députés de la majorité, nous vous soutenons pour porter une nouvelle ambition comme vous le faites". Le patron des députés PS, Bruno Le Roux, est monté au créneau, mercredi à l'Assemblée, pour défendre Manuel Valls face à la fronde de certains députés socialistes contre les mesures d'économie annoncées par le Premier ministre. Le chef de file des députés socialistes a profité des questions au gouvernement pour lui venir en aide, alors qu'il ne devait, à la base, pas intervenir, sa question ayant été décidée à la dernière minute. Comme pour diminuer l'importance de la fronde, Bruno Le Roux a répété à plusieurs reprises "députés de la majorité", égrenant des arguments en faveur de la politique du gouvernement.

"Députés de la majorité". "Députés de la majorité, nous voulons protéger la France du chômage. Députés de la majorité, nous sommes les garants de la justice et voulons la réussite de la France", a lancé Bruno le Roux, qui ne devait, à l'origine, pas poser de question mais a changé l'ordre du jour au dernier moment. "Le gouvernement a tenu sa parole. Le programme de réduction des dépenses qu’il a présenté ce matin ne sera ni un plan d’austérité ni une remise en cause de notre modèle social mais la résultante d’une réforme en profondeur des structures de l’Etat, des collectivités et de la sécurité sociale", avait-il défendu un peu plus tôt dans un communiqué.

Valls nie toute politique d'"austérité". Le Premier ministre a, pour sa part, dans sa réponse, assuré qu'il ne faisait pas de "l'austérité" mais se battait pour l'emploi et la réduction de la dette. Il a promis des "discussions avec le Parlement et la majorité" pour réfléchir à des baisses d'impôt à l'avenir.

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