Besancenot exhume Chirac "Supermenteur"

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Lors de la campagne présidentielle de 2002, les promesses intenables de Jacques Chirac avaient inspiré le personnage de "Supermenteur" aux Guignols.

"Le procès de « Supermenteur »." Olivier Besancenot a salué vendredi le renvoi de Jacques Chirac devant le tribunal correctionnel de Paris, en faisant référence au surnom dont le président avait été affublé par Les Guignols de l’info de Canal + lors de la campagne présidentielle en 2002.

Voici un best of des interventions de "Supermenteur" (vidéo coupée en deux horizontalement, pas d'autre vidéo disponible malheureusement) :

Dans les mois qui ont précédé le scrutin présidentiel de 2002, la marionnette de « Supermenteur » figurait un Jacques Chirac masqué et déguisé en Superman, dont la poitrine était frappée de l’écusson "SM" à la place du "S" de Superman. "Supermenteur" arrivait toujours à la rescousse de Jacques Chirac quand il s’agissait de formuler des promesses intenables.

Par la suite, "Supermenteur" volait également au secours de personnalités politiques ou de tout personnage en situation embarrassante. Véritable star des Guignols lors de la campagne présidentielle de 2002, le personnage de "Supermenteur" n’avait pas empêché Jacques Chirac d’être réélu face à Jean-Marie Le Pen au second tour.

La marionnette de Jacques Chirac apparaissait aussi dans un clip réalisé par Les Guignols pour illustrer le morceau Chirac en Prison du groupe de rock Les Wampas. Quasiment aucune radio n'avait accepté de diffuser ce morceau à l'époque de sa sortie en 2006. Et aucun clip officiel n'avait été réalisé, les chaînes de télévision ayant prévenu qu'elles ne le diffuseraient pas :