Aubry veut rendre "coup pour coup"

Martine Aubry affirme consacrer "tout [son] énergie à faire gagner François Hollande".
Martine Aubry affirme consacrer "tout [son] énergie à faire gagner François Hollande". © BFM
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La première secrétaire du PS dit travailler "main dans la main" avec François Hollande.

Elle s'était faite plus rare ces dernières semaines. Martine Aubry, première secrétaire du PS, a confié au JDD que depuis la fin des primaires, "toute [son] énergie est consacrée à faire gagner François Hollande". "Nous travaillons main dans la main", ajoute-t-elle, affirmant qu'elle est la "première militante de la victoire" du candidat socialiste.

"Nous rendrons coup pour coup" à la droite, assure également la première secrétaire, "en commençant pas ramener le président à son échec, c'est-à-dire à ses plans d'austérité qui se succèdent, à ses belles photos avec Angela Merkel, qui cachent mal une inaction de l'Europe pour réguler la finance depuis 2008".

"Mensonges" de Nicolas Sarkozy

Revenant sur la question du nucléaire et de l'accord entre son parti et Europe Ecologie-Les Verts, Martine Aubry s'en est prise à Nicolas Sarkozy, qu'elle accuse d'avoir "multiplié les mensonges sur le nucléaire". "La catastrophe, ce ne sont pas nos propositions sur la politique énergétique ! C'est son abandon de l'industrie, les inégalités qui s'accroissent, la France dont la voix n'est plus entendue", martèle la candidate malheureuse à la primaire. "La vérité, c'est que [Nicolas Sarkozy] ne prépare pas l'avenir de la France, contrairement à François Hollande", assène encore Martine Aubry.

La première secrétaire soutient en outre que le PS n'a "rien 'cédé'" aux Verts. "Nous n'avons rien voulu cacher de nos différences", notamment sur le nucléaire. Evoquant la question des circonscriptions, Martine Aubry estime que "les écologistes représentent une vraie force démocratique". "En attendant d'introduire une dose de proportionnelle, il nous paraît tout à fait naturel de leur assurer une représentation parlementaire", ajoute-t-elle, affirmant que le PS se doit d'être "à l'initiative".