1er mai : entre 316.000 et 750.000 manifestants

1er mai : syndicalistes, militants de gauche, de l'UMP, de l'extrême droite dans la rue pour une journée très politique
1er mai : syndicalistes, militants de gauche, de l'UMP, de l'extrême droite dans la rue pour une journée très politique © REUTERS
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La rédaction d'Europe1.fr , modifié à
Sarkozy au Trocadéro, le FN à Opéra, les syndicats à la Bastille : Europe1.fr vous a fait vivre un 1er mai au programme chargé.

A cinq jours de la présidentielle, le 1er mai 2012 a été marqué par une série de manifestations à la tonalité très politique. Paris est devenu, pour une journée, le champ de démonstrations de force de trois France : les syndicats et les militants de gauche à Denfert-Rochereau, Nicolas Sarkozy au Trocadéro, et Marine Le Pen devant l'Opéra. Revivez cette journée de mobilisation avec Europe1.fr.

Les cortèges syndicaux du 1er mai ont rassemblé 316.000 personnes en France contre 77.000 en 2011, a indiqué mardi le ministère de l'Intérieur.

. Selon la CGT, 750.000 personnes ont manifesté mardi dans toute la France, dont 250.000 à Paris. En 2011, la CGT avait décompté 115.000 manifestants dans toute la France et en 2010, l'année de la réforme des retraites, 350.000.

17h48. 48.000 personnes à Paris. Le cortège syndical du 1er mai, réuni à l'appel de la CGT, de la CFDT, de l'Unsa, de la FSU et de Solidaires, a rassemblé mardi 48.000 personnes à Paris, selon la préfecture de police de Paris (PP), soit quatre fois plus qu'en 2011.

17h15. Pour Valls, ce n'est pas un match. Le directeur de la communication de François Hollande, Manuel Valls, qui participait au défilé du 1er mai aux côtés des syndicats à Paris, a évacué l'idée d'un "match" des manifestations, qualifiant la réunion publique de Nicolas Sarkozy "de rassemblement politique".

 16h55. Ségolène Royal et Martine Aubry ont défilé côte à côte dans le cortège syndical, qui va de Port Royal à la Bastille.

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16h40 - Mélenchon défend le rouge. Le leader du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a affirmé mardi lors du défilé syndical parisien que "le 1er mai est rouge depuis toujours" et a accusé la droite et l'extrême droite d'être des "usurpateurs". Le candidat à la présidentielle s'exprimait depuis une mini-tribune dressée sur le stand du Front de gauche, à Port-Royal, sur le trajet du cortège syndical, aux côtés de la députée communiste Marie-George Buffet et du secrétaire national du PCF, Pierre Laurent.

16h11 - Valls s'interroge sur le chiffrage de l'UMP.  Sur son compte Twitter, le directeur de la communication de François Hollande, Manuel Valls juge impossible les 400.000 sympathisants comptabilisés place du Trocadéro, selon Jean-François Copé.

16h05 - Sarkozy se dit "bouleversé". Alors qu'il s'offre un bain de foule, Nicolas Sarkozy, interrogé par i-Télé, se dit "bouleversé" par la ferveur des sympathisants réunis place du Trocadéro. Le président, qui vient de finir son discours, est essoufflé. A ses côtés, Carla Bruni-Sarkozy confie admirer "l'énergie et la détermination de son mari".

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15h55 - Sarkozy, roi des hommages. En moins de 30 minutes, Nicolas Sarkozy a cité pas moins de sept personnalités. Des politiques, Léon Blum, Jean Jaurès, Jean Moulin, le général de Gaulle et des auteurs, Voltaire, Maupassant, Chateaubriand ou encore Lamartine. 

15h45 - Sarkozy se présente en défenseur des travailleurs. "On n'a pas le droit de culpabiliser la France du travail. Remettre en cause le quotient familial, matraquer les classes moyennes, ce serait briser pour longtemps la France du travail", martèle Nicolas Sarkozy. "La France du travail n'est pas avide, cupide, malhonnête, immorale, c'est pour ça qu'elle ne supporte pas les mises en cause de la France. La France doit être aimée et respectée, voilà notre message".

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© REUTERS

"Je veux un nouveau modèle français. Je me bats pour un modèle social français où chacun prendra ses responsabilités et où chacun se fera confiance", déclare Nicolas Sarkozy. "Je veux un nouveau modèle de rapports sociaux dans l’entreprise,où il y aura davantage de souplesse mais une souplesse négociée", "je veux un nouveau modèle français où l'Etat ne plus un Etat bureaucratique mais un Etat entrepreneur", "je veux un nouveau modèle français où la réussite ne sera plus considéré comme une suspicion", détaille le président candidat.

15h25 -

. "Regardez les cortèges. Ils ont choisi de défiler avec des drapeaux rouges. On a choisi de se rassembler sous le drapeau tricolore", martèle Nicolas Sarkozy. "Je le dis aux syndicats : 'posez le drapeau rouge et rejoignez-nous'. "Laissez de côté les partis, parce que ce que vous soutenez aujourd'hui ne vous le rendront pas (…). Votre rôle n'est pas de défendre un parti, une idéologie, mais les salariés. Remplissez la mission qui est votre dans une démocratie", conclut le président sortant.

15h22 - Aubry ne veut pas de récupération - "Personne ne peut récupérer ce mouvement et encore moins Sarkozy qui combattu les chômeurs plutôt que le chômage", a lancé la première secrétaire du PS Martine Aubry, dans le cortège du défilé des syndicats, parti de Denfert-Rochereau.

15h20 -

Le président sortant lance à la foule "vous êtes le peuple de France" et cite le général de Gaulle. "La masse immense que je vois là, prouve aux insulteurs que rien n'est perdu pour la France", cite le président candidat. "Avec le général de Gaulle, les Français écrivaient l'histoire. Nous aussi nous voulons l'écrire, face aux insulteurs qui nous ont dénié le droit de parler aux Français le 1er mai, comme s'ils étaient les propriétaires", a-t-il dit.

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Le cortège syndical parisien, à l'appel de la CGT, de la CFDT, de l'Unsa, de la FSU et de Solidaires, démarre de la place Denfert-Rochereau derrière une longue banderole tenue par les principaux responsables syndicaux, à l'exception de FO ayant choisi de manifester à Tunis.

15h00 - Morano "croit" en Sarkozy - La ministre de l'Apprentissage a exalté les "valeurs" et la conception du "travail" défendue par le président de la République. Nadine Morano a aussi défendu Nicolas Sarkozy. "Je crois en lui encore plus qu'en 2007 (...) il a tout donné à la France (...) aujourd'hui, pour le deuxième tour, c'est Nicolas Sarkozy que nous avons choisi (...) nous l'emporterons", a-t-elle conclu.

14h53 - Combien de militants ? Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé avance le chiffre de 200.000 sympathisants réunis place du Trocadéro, depuis la tribune.

14h40 - Lagarde lance le 1er mai de Sarkozy - Le président exécutif du Nouveau centre Jean-Christophe Lagarde a donné le coup d'envoi mardi après-midi à Paris de la "vraie fête" du travail convoquée par Nicolas Sarkozy. "Pour la première fois, ce ne sont pas des slogans, des revendications ni des drapeaux rouges qui font vibrer le pavé de la capitale (...) mais vous le peuple de France", a t-il lancé.

14h35 - Nicolas Sarkozy est arrivé au Trocadéro - Le président sortant doit prendre la parole à 15h30. Après Jean-Christophe Lagarde, Nadine Morano et Laurent Wauquiez, le sénateur centriste François Zocchetto, l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé et le Premier ministre François Fillon doivent se succéder sur la tribune posée sur l'esplanade des droits de l'Homme, dos à la Tour Eiffel.

14h20 - La place du Trocadéro se remplit - Sur la place du Trocadéro, les drapeaux bleu blanc rouge sont de sortie. La place se remplit.

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© EUROPE 1 - STEPHANE GRAND

14h10 - Hollande conclut son discours - Aux cris de 'François président', François Hollande conclut son discours en demandant à ses supporters de "permettre le changement". "Moi, je ne vous supplie pas de voter pour moi, je ne vous dis pas 'Aidez moi', conclut le candidat socialiste, égratignant son rival, Nicolas Sarkozy.

13h50 -

A l'expression "vrai travail" utilisée par Nicolas Sarkozy, François Hollande oppose "la vraie fête du travail". "Une vraie fête du travail, il y en aurait une autre ?" interroge le candidat socialiste. le candidat socialiste assure qu'il ne cédera jamais "sur les valeurs et la République". "Le pays a été brutalisé, fragmenté par des mots, des phrases prononcées depuis cinq ans". "Le prochain président devra rassembler", estime le candidat socialiste, dans un discours très offensif depuis l'esplanade du palais Ducal à Nevers.

hollande nevers discours

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13h40 : Hollande rend hommage aux syndicalistes - Le candidat socialiste a rendu hommage " à "tous les syndicalistes de France". "Je ne peux pas accepter ici en France qu'il puisse y avoir une bataille du 1er-Mai contre les syndicalistes", a déclaré François Hollande, faisant référence aux propos de Nicolas Sarkozy envers les syndicats. "Qui défend la valeur travail et qui l'abime ?", a t-il ensuite interrogé.

13h30 -

"Nous sommes conscients de ce devoir de réunir les Français plutôt que de les diviser", lance le candidat socialiste depuis Nevers. "J'avais bien des raisons de venir ici, d'abord, la Nièvre, c'est une terre de victoire à gauche", souligne François Hollande, depuis l'esplanade du palais Ducal à Nevers.

13h22 - Près de 20.000 personnes à Toulouse - Ils étaient près de 20.000 mardi dans la Ville rose pour le 1er mai à l'appel des syndicats et des partis de gauche, affirment les organisateurs. 

Toulouse

13h11 - Les militants UMP attendent leur champion. De nombreux sympathisants attendent déjà Nicolas Sarkozy, Place du Trocadéro. La place est déjà bondée, selon le journaliste d'Europe 1, Stéphane Grand.

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© STEPHANE GRAND EUROPE 1

13h00 - "Hollande ou Sarkozy, aucun des deux ne vous sauvera", martèle encore Marine Le Pen qui appelle ses sympathisants à "tapisser de bleu-marine" l'Assemblée.

12h55 - "Je n'accorderai donc ni confiance, ni mandat", dit Marine Le Pen, confirmant qu'elle ne donne aucune consigne de vote pour le second tour de la présidentielle. "Chacun fera son choix", précise-t-elle avant d'ajouter :

. La présidente du FN espère une "vague" FN aux prochaines élections législatives. 

12h48 - "Nous n'avons de leçons à recevoir de personne", ajoute encore Marine Le Pen, renvoyant à nouveau dos à dos les deux finalistes du second tour Nicolas Sarkozy et François Hollande. "A près de 20%, ils parlent comme nous, à 30, 35 ou 40% nos idées seront au pouvoir", poursuit-elle. "Et c'est pourquoi notre combat historique ne fait que commencer, nous sommes la boussole de la vie politique française". Mais "nous avons encore beaucoup à faire d'abord pour faire taire le mensonge, la manipulation (...) devenus l'alpha et l'omage de nos adversaires".

12h40 - Pendant ce temps là, côté UMP. Pendant que Marine Le Pen parle, les militants UMP se pressent au Trocadéro pour écouter, vers 15 heures, le discours de Nicolas Sarkozy, comme le montre cet Instagram posté par l'UMP. 

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12h30 - "Assassins communistes" crient les militants FN.  Au nom de Jean-Luc Mélenchon, surnommé par Marine Le Pen "le rallié de 20h01", les milliers de militants FN de la place de l'Opéra crient  : "assassins communistes".

"Tous les deux mentent", renchérit Marine Le Pen raillant la "danse du ventre" du "système UMPS" de Nicolas Sarkozy et François Hollande pour séduire ses électeurs. "Le 6 mai, ce sera un employé de la BCE qui sera élu", raille la candidate d'extrême-droite avant de questionner son audience : "Qu'est-ce que cela vous fait chers amis de passer du rôle"d'idiots qui votent FN" à celui d'arbitres de la présidentielle ?"  

12h16 - "Nous sommes devenus le centre de gravité de la vie politique française", estime encore Marine Le Pen, place de l'Opéra. "Notre victoire est inéluctable" "les années (avant l'arrivée au pouvoir ndlr) se comptent sur les doigts d'une main".

12h06 - Marine Le Pen débute son discours. Elle commence par saluer "l'extraordinaire réussite" du Front national au premier tour de la présidentielle. "Notre rôle sera immense. Historique", ajoute la présidente du Front national, précisant que ce rôle du FN consiste d'abord à décrypter "les mensonges". 

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12h05 - Près de 10.000 personnes à Nancy, 5.000 à Strasbourg. Près de 10.000 personnes ont défilé mardi à Nancy et au moins 5.000 à Strasbourg pour le 1er mai à l'appel des syndicats et des partis de gauche, affirment les organisateurs. 

12h02 - Peltier fustige les "fonctionnaires protégés". Il y a un France "du travail, qui ne demande jamais rien" et des fonctionnaires "privilégiés et protégés", fustige Guillaume Peltier, l'un des porte-parole adjoints du candidat Sarkozy. "Dans cette période de crise très violente que nous avons connue et que nous continuons à connaître, les fonctionnaires restent des Français qui ont été privilégiés et protégés, qui ont vu leurs statuts, leurs traitements, leurs salaires, leurs retraites, préservés", explique sur RFI celui qui est aussi l'un des secrétaires nationaux de l'UMP.

11h58 - Jean-Marie Le Pen entre en scène, place de l'Opéra, au son du Nabucco de Verdi

11h54 - Christine Boutin se lâche sur Twitter. "Vive le Premier avec Sarko!", écrit l'ancienne candidate à la présidentielle. 

11h43 - Jean-Luc Mélenchon participe de son côté à un hommage au jeune Marocain qui avait été jeté à la Seine en 1995.

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11h38 - Les militants UMP se dirigent déjà, à Paris, vers le Trocadéro, où Nicolas Sarkozy doit réunir ses troupes, comme le raconte, sur le site Twitter, Camille Bedin, secrétaire nationale de l'UMP à l'égalité des chances. 

11h31 - Le soutien de la CGT "anormal et illégitime". La Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) dénonce comme "anormale et illégitime" l'annonce faite par le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault qu'il votera pour le candidat socialiste François Hollande au second tour de la présidentielle.

11h15 - Un des clichés du 1er mai. Jean-Marie et Marine Le Pen déposent, tous deux, le 1er mai, des fleurs au pied de la statue.

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11h07 - Parmi les slogans entendus dans le cortège FN : "Sarko-Hollande c'est pareil", "ni droite ni gauche, bleu marine", "on est chez nous", "Bleu blanc rouge, la France aux Français" ou encore "Français réveille-toi, tu es ici chez toi". Le cortège se dirige vers la place de l'Opéra. Le président d'honneur du FN, Jean-Marie Le Pen, 83 ans, doit y prononcer un hommage pour le 600e anniversaire de la naissance de Jeanne d'Arc, avant le discours de sa fille.

11h00 - Marine Le Pen mène toujours en tête le cortège du FN.  A son arrivée, elle a été ovationnée à son arrivée par quelques milliers de sympathisants frontistes. A ses côtés : les membres du bureau politique du parti frontiste, dont son père Jean-Marie Le Pen, et des soutiens extérieurs au FN, comme Gilbert Collard et Denis Seznec, le petit-fils de Guillaume Seznec. 

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10h40 - Au total, en France, des défilés sont prévus dans 289 villes. A Toulouse, le cortège des syndicats vient de partir, constate le correspondant d'Europe 1 Benjamin Peter. 

10h30 - A quelques mètres de la statue de Jeanne d'Arc, Jean-Marie Le Pen a rejoint sa fille en tête du cortège du Front national. Traditionnellement, ils déposent, tous deux, le 1er mai, des fleurs au pied de la statue. 

Statue de Jeanne d'Arc

© REUTERS

10h25 - Pour Ayrault, certains à droite redoutent des "dérives". Potentiel-futur-Premier-ministrable, le socialiste Jean-Marc Ayrault estime, sur France 2, que les propos tenus par François Fillon sur les syndicats constituent un "signe" qu'"une partie de la droite" redoute des  "dérives" de la part de Nicolas Sarkozy. "J'y vois un signe qu'une partie de la droite républicaine craint les dérives. Ils ont raison d'ailleurs", dit le responsable PS. Il était interrogé sur la prise de position, lundi, de François Fillon, qui a appelé à "éviter toutes remarques désagréables" contre les syndicats, des propos largement interprétés comme une prise de distance avec les déclarations très sévères du président sortant sur les syndicats à l'approche du 1er mai.

10h15 - Le Front de gauche défilera au côté des syndicats comme le rappelle sur Twitter, le chef de file des communistes Pierre Laurent. 

09h53 - Le rassemblement du Front national a débuté. Membre de l'équipe de campagne de Marine Le Pen, Gilbert Collard fustige, sur I>Télé, "la lâcheté de Nicolas Sarkozy" qui n'a pas appelé clairement à un accord avec le FN.

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09h47 - C'est aussi la fête du travail à Moscou. Et pour la première fois, le président élu Vladimir Poutine et le chef de l'Etat sortant Dmitri Medvedev ont rejoint une grande manifestation pro-Kremlin pour la fête du travail dans le centre de Moscou à moins d'une semaine de l'investiture.

09h28 - Déclinant le discours de Nicolas Sarkozy, l'ex-ministre Michèle Alliot-Marie disserte, sur Twitter et Facebook, sur "la valeur travail". 

09h11 - Sarkozy va parler mardi "valeur travail". Le candidat de l'UMP affirme, sur BFMTV, qu'il dira lors de son rassemblement au Trocédaro, que le pays "ne peut s'en sortir que par le travail", que "le partage du travail était une erreur" et que sa réforme des retraites est "la seule solution". "Surtout, je veux leur dire, vous tous qui avez travaillé, vous qui êtes chauffeurs de taxi, vous qui êtes artisans, commerçants, salariés, qui avez acheté une maison ou avez un petit patrimoine, vous n'avez pas à vous excuser de l'avoir", poursuit-il. "Cette France qui travaille, lorsqu'elle regarde son patrimoine, ne regarde pas les euros, ne regarde pas la valeur, elle regarde les dizaines de milliers d'heures de travail, de sueur qu'il a fallu pour créer ce petit patrimoine",  ajoute encore le président sortant et candidat de l'UMP.

08h40 - Pour ce 1er mai, "notre revendication c'est le SMIC à 1700 euros", assure Bernard Thibault de la CGT, sur Europe 1. 

, réaffirme, sur Europe 1, le soutien de son syndicat au candidat socialiste à la présidentielle. A titre personnel, il annonce qu'il votera pour François Hollande. "La CGT a appelé à battre le président de la République actuel. Nous sommes syndicalistes. C'est sur la base de revendications syndicales que nous nous positionnons. Je comprends que cela chagrine beaucoup le chef de l'Etat. Il considère par ailleurs que les syndicats sont peu influents, j'ai donc du mal à comprendre pourquoi cela le gêne tant que le CGT ait cette position", ironise le patron de la CGT. 

08h25 - Le défilé du Front national débutera dans une demi-heure, comme l'annonce Marine Le Pen sur le site Twitter: 

08h20 - Mélenchon, Aubry et Royal dans le cortège. François Hollande ne défilera pas pour le 1er mai. Il a organisé sa journée à Nevers pour commémorer la mort de l'ancien Premier ministre Pierre Bérégovoy. Mais Plusieurs socialistes, dont Martine Aubry et Ségolène Royal, ainsi que l'ex-candidat du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon se joindront au défilé parisien. Eva Joly (EELV) participera de son côté à un hommage au jeune Marocain qui avait été jeté à la Seine en 1995.

08h00 - Un 1er mai sous haute-surveillance. Près de 1.500 policiers sont déployés aujourd'hui dans Paris afin d'assurer la sécurité des rassemblements. Près de 140 policiers seront également déployés dans le métro parisien, épaulés par le dispositif de vidéosurveillance. "Il n'y a pas de menace précise, mais nous sommes dans une période particulière, une période électorale, avec une certaine radicalisation des discours", précise la Préfecture de police. Il n'y aurait pas de comptage lors des rassemblements de Nicolas Sarkozy et du FN, "car nous sommes dans le cadre d'une élection présidentielle", précise encore la Préfecture.

07h50 - Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP rappelle sur Europe 1 que le rassemblement du Trocadéro est un "rendez-vous avec le peuple français pour parler du travail". "Jusqu'à présent le 1er mai était capté par la gauche, notamment la gauche syndicale pour donner une vision très idéologique du travail", se justifie le patron de l'UMP.

07h30 - Où auront lieu les manifestations ? Voici la carte des rassemblements à Paris.

Afficher 1er Mai - La carte de Paris sur une carte plus grande

Le FN à Pyramides - A 9 heures, le FN défilera de Pyramides à l'Opéra où Jean-Marie et Marine Le Pen doivent s'exprimer vers midi.

L'intersyndicale à la Bastille - Le traditionnel défilé des syndicats, que le Front de Gauche a prévu de suivre, aura lieu, cet après-midi entre Denfert-Rochereau et la Bastille. Près de 25.000 personnes sont attendues, selon une source policière.

Sarkozy au Trocadéro - Le meeting de Nicolas Sarkozy se tiendra, lui au Trocadéro en début d'après-midi. Il débutera à 14 heures. Le discours de Nicolas Sarkozy aura lieu à 15h30 depuis le parvis des Droits de l'Homme